C’est l’histoire d’un salarié qui prend acte de la rupture de son contrat de travail via son avocat.
En litige avec son employeur, un salarié prend un avocat. Ce dernier transmet alors à l’employeur une lettre, aux termes de laquelle son client prend acte de la rupture de son contrat de travail et réclame des indemnités pour licenciement injustifié.
Mais la prise d’acte ne produit pas les effets escomptés et est requalifiée en démission.
Sauf que le salarié n’a pas mandaté son avocat pour adresser cette prise d’acte : dès lors, il estime que son employeur ne peut pas s’en prévaloir pour considérer qu’il a démissionné.
« Faux » conteste ce dernier : parce que l’avocat s’est présenté comme le représentant du salarié, qu’il s’est exprimé en son nom et que le contenu de la lettre démontre qu’il connaît parfaitement le litige entre lui et le salarié, il peut valablement se prévaloir d’un « mandat apparent », ce qui rend la prise d’acte régulière.
Le juge valide cette prise d'acte; elle est donc valable et produit les effets d’une démission.
Commenter cet article
Pour commenter cet actualité, veuillez vous connecter.
Les informations recueillies sur ce formulaire sont destinées à Juritravail aux fins de traitement de votre demande et la réception d'information juridique par email. Elles font l’objet d’un traitement informatique destiné au service marketing de Juritravail.
Pour connaître et exercer vos droits, notamment de retrait de consentement à l'utilisation de vos Données, veuillez consulter notre Charte de protection des Données Personnelles et nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].