Soutenant que son contrat lui avait été transmis tardivement, Monsieur X… a saisi la juridiction prud’homale.
Monsieur X… a fait grief à la Cour d’appel de Rennes de le débouter de ses demandes tendant à la requalification de la relation contractuelle en un contrat de travail à durée indéterminée et au paiement de diverses sommes à titre d’indemnité de requalification et d’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
La Cour de cassation a rejeté son pourvoi aux motifs qu’appréciant souverainement les éléments de faits et de preuve qui lui étaient soumis, la Cour d’appel de Rennes a constaté que le contrat de travail avait été transmis au salarié pour signature dans les deux jours suivant son embauche et que c’est pour des raisons personnelles qu’il ne l’avait signé que plus tard.
Cass. Soc. 27 juin 2012 n° 11-13133
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Éric ROCHEBLAVE
Avocat au Barreau de Montpellier
Spécialiste en Droit du Travail et Droit de la Sécurité Sociale
http://www.rocheblave.com
http://www.droit-du-travail.org
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