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En arrêt maladie suite acharnement, puis je demander de changer de service

Visiteur

Le 25-04-2021 à 23:40

Bonjour, Je suis employée chez un courtier de +500salariés depuis le 1/10/2020 et je ne suis plus en période d’essai. C’est un employeur qui m’a démarchée, après avoir refusé une 1e fois j’ai finalement demissionné pour le rejoindre et je vis l’enfer depuis le 1er jour: les anciens n’acceptent pas les nouveaux arrivants, acharnement, refus de formation, propos racistes,mise a l’ecart. J’ai tout supporté car je suis de nature forte et avec du caractère mais finalement je suis en arrêt maladie depuis début avril car je n’en peux plus et je ne veux plus jamais y retourner, ces gens toxiques mettant en péril ma santé mentale et physique. J’ai rapidement prix contact avec un élu du personnel et ai constaté avec stupéfaction qu’il était de connivence avec la direction, je ne compte donc pas sur lui. Il m’a demandé de prouver ce que j’avancais, je lui ai dit de consulter mon entretien annuel de développement dans lequel j’énumère ce que je subis à savoir acharnement d’un collègue n’étant pas mon supérieur mais me donnant continuellement des ordres de façon oppressante, changeant ses directives continuellement ce qui me contraint de refaire 2 à 3 fois le travail ( cette personne est soutenue par mon manager qui n’a aucune autorité et alimente même cet environnement malsain) et enfin dernièrement suite à l’arrivée d’une nouvelle collègue, on m’a retiré tous mes dossiers intéressants pour les lui donner et on m’a donné des dossiers inintéressants et sans challenge à la place, ce qui m’a poussée à consulter mon médecin. Aujourd’hui je suis dans une impasse et souhaite savoir si je peux demander à changer de service? Si oui puis je le faire pendant mon arrêt maladie sachant qu’il est certain que je ne peux retourner dans mon service actuel, du manager aux collègues, ils sont tous néfastes. Si oui est ce que je devrais prouver ce que j’avance à la direction? En effet je me suis constitué un dossier pour le cas où cette affaire serait portée au prud’hommes ( en cas de licenciement). Je trouve bizarre de donner ces preuves en interne, le simple fait que je signale un mal être ne devrait il pas suffire pour m’aider? L’idéal pour moi est évidemment de quitter cette entreprise malsaine et poussant au suicide et à la dépression mais je ne trouve pas et je veux pouvoir payer mes factures en attendant.

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  • Moderateur

    Le 26-04-2021 à 00:54

      + 1000 messages


    Bonjour,


    Je comprends votre situation. Dans votre cas, c'est la porte d'une permanence juridique syndicale qu'il va falloir pousser.

    En effet, l'employeur n'as pas encore été mis devant son obligation de sécurité. Un courrier fait avec l’aide d’un juriste syndical ou d’un avocat fera d’office bouger les lignes.
    Pour commencer, un simple mail peut même suffire et s’il s’avère insuffisant un recommandé peut suivre. En effet, signaler un mal être ne suffis pas légalement pour faire bouger les choses, un courrier recommandé précisant les faits de manière factuels oui.

    Concernant l'entretien annuel, le représentant du personnel n'a pas accès à ces documents et effectivement, en pareille situation, la charge de la preuve repose sur vous.
    Je prends le pari que s’il avait des éléments factuels à mettre sous le nez de la direction, il ne tiendrait pas forcément le même discours.


    La suite se verra avec le syndicat qui vous aura accompagné ou l’avocat que vous aurez choisi.


    Bien cordialement


    Membre

    Le 26-04-2021 à 01:09

    Bonjour Math, Merci d?avoir pris le temps de répondre. Concernant la demande de l?ému qui a informé la direction que mon arrêt était directement lié à mes conditions de travail, c?est les RH qui lui ont demandé des preuves et j?ai comme eu l?impression qu?ils voulaient verifier si j?avais un dossier costaud. Il m?a laissé tomber et ne prend plus de nouvelle. J?ai pris contact avec un syndicat et, vous allez me penser négative, je suis tombée sur quelqu?un qui ne lisait pas mon dossier et ne proposait rien et dont les reponses etaient totalement dénuées de base legale . Il me disait «  oui demandez à changer de service, qui tente rien n?a rien, dans la vie faut oser » cetait assez surprenant. Par conséquent, j?ai pris rdv avec un autre syndicat. Je suis capable d?enumérer les faits sans problème, mais donner mes captures écran de mails, je trouve ça étrange. Quant à mon compte rendu annuel, je le suggérai pour les RH qui demandaient des preuves et sui eux ont bien accès à ce document. Je vais explorer la piste du courrier avec ce nouveau syndicat. Je vous renouvelle mes remerciements.
    Moderateur

    Le 26-04-2021 à 02:09

    "Je suis capable d'énumérer les faits sans problème, mais donner mes captures écran de mails, je trouve ça étrange.


    Ce n'est pas étrange, c'est la base. Faut mettre l'employeur le nez dedans pour qu'il ne puisse dire "je ne savais pas!".


    Quand vous rencontrerez le nouveau syndicat, pour tenir des permanence moi-même, pensez si cela n'est pas déjà fait à bien mettre vos éléments de preuves dans un classeur bien rangé de manière chronologique, l'idéal est quand tout est dans un classeur avec des portes vue.


    Rien n'est plus désagréable que de perdre 20 min sur un entretien de 30 à chercher des documents et avoir l?impression d?être passé à côté de quelque chose à cause de cela.
    Et, « j'ai oublié de le prendre », ou « je ne l'ai pas imprimé, je peux les avoirs » ne peuvent être valables.
    Car avant tout, votre interlocuteur doit pouvoir vérifier la teneur des éléments factuels apportés et plus particulièrement les éléments écrits.
    Car, en matière de droit, les ressentis n'ont aucune valeur et seuls les faits PROUVABLES et vérifiables comptent. 

    Aucun permanent ne s'investira dans un dossier pas préparé ou « bordélique » où le ressenti et le factuel se mélange sans que l?on ne puisse savoir ce qui peut être prouvé ou pas.
    Bien des dossiers ne peuvent malheureusement pas être défendus faut de pouvoir les prouver alors même que les faits ont bien eu lieu et la souffrance du salarié est bien réelle.
    Et d?autres ne sont tout simplement pas défendables car, bien que la personne souffre réellement, les faits ne constituent pas un manquement de l?employeur à ses obligations de sécurité.

    C'est là tout le rôle du permanent juridique/avocat d'informer sincèrement la personne sur comment sa situation peut être juridiquement transcrite, si les faits rapportés et prouvables constituent un manquement ou pas et sur la conduite à tenir en fonction de cela.

    Ce, sans oublier d'être bienveillant et empathique envers la personne, tout un job!
    0
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  • Membre

    Le 26-04-2021 à 02:23

      + 10 messages


    Merci pour tous ces conseils. J’ai un dossier bien classé en effet car je me mets à la place de mon interlocuteur et en effet ça doit être fluide. J’ai l’impression que tout ce que je montrerai n’aura aucun impact, je sens bien que la direction protégera toujours le manager et la majorité. J’espère que le nouveau syndicat sera plus à l’écoute. Je n’aurais jamais pensé pouvoir être abattue par des gens du travail. Merci
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