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Maladie, ancienneté, harcèlement

Visiteur

Le 02-10-2021 à 20:28

Bonjour,
Je suis RQSE, et j'ai quitté une société (dans la plasturgie) dans laquelle pas grand chose n'était possible, harcelement, alcoolisme, menace, insulte, shunt de la sécurité des machines pour plus de productivité, aucune captation des vapeurs de plastique (comme conseillé par l'INRS) et j'en passe.
Une ancienne collègue (61ans) a une maladie (spasmophilie), déclarée il y a 20ans lorsqu'elle était dans la société, elle se fige (raidie) sous certaines conditions environnementales ou relationnelles (gros bruits, vapeurs de plastique gênantes, colère de ses collègues entre eux ou contre elles...) elle fait des horaires journaliers pendant que ses collègues tournent en 3*8.
Quand je suis arrivé dans la société j'ai tenté de l'aider, de surveiller l'évolution de ses crises selon, les saisons, les collègues et responsables (changeant pour elle chaque midi...).La médecin du travail n'a jamais vue de risque puisqu'elle sent les crises venir et s'assoit, de plus la raideur qu'elle prend empecherait toutes fractures en cas de chute. Le malaise est accentué par les collègues qui font des remarques déplacées devant elle alors qu'elle est consciente lors de ses crises.

Maintenant, je ne suis plus dans la société (oui, j'ai abandonné entre autre après avoir perdu le combat sur site quand le directeur sur place a laissé des opérateurs boirent de la bière à 12° sous prétexte qu'il faisait chaud et qu'ils devaient se désaltérer et après avoir été insulté par la direction générale)

Cet été un gros clash a eu lieu entre cette femme et son nouveau responsable, il lui a hurlé dessus et fermait la porte dés qu'elle essayait de fuir la situation.
Elle est retourné au travail après quelques semaines d'arrêt (+ congé).
Elle a reçu un courrier de mise à pied conservatoire il y a 2 ou 3 semaines et rien depuis, le motif de cette mise à pied est une demande du nouveau QHS, disant que :"ses crises rendent de plus en plus compliqué l'organisation de la bonne marche de l'atelier" que ses collègues sont désemparés", "qu'ils n'ont pas d'accident du travail à déclarer en 20ans mais que les dernier incident rend nécessaire une prise de décision"

Je me demande comment l'aider, que peut elle faire, doit elle rester victime de la situation, attendre de savoir si elle doit retourner au travail, même à un autre poste, quelle rupture de contrat est possible pour elle sachant qu'elle a encore 1an de travail et que son ancienneté lui donne accès à une compensation qu'elle a peur de perdre si la direction générale cherche des excuses pour la licencier à moindre coût...
Elle a envie de retourner finir sa carrière professionnelle mais ne veut pas qu'ils la fassent souffrir...

Merci pour avoir lu et merci d'avance pour votre retour.

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  • Moderateur

    Le 03-10-2021 à 10:40

      + 1000 messages


    Bonjour,

    Je vais sans doute me mêler de ce qui ne me regarde pas, les crises que vous décrivez ne ressemblent pas je pense à de la "spasmophilie" mais plutôt à mon avis à ce que l'on appelle des crises toniques, qui constituent une forme particulière de crises d'épilepsie. Il peut y avoir une aura des crises, l'aura est le temps préalable pendant lequel la personne se rend compte qu'une crise va survenir. Vous le dites bien "elle sent les crises venir et s'assoit".

    Mon conseil, au cas où ce serait effectivement des crises toniques, serait qu'elle consulte auprès d'un neurologue et si possible spécialiste en épileptologie. Et que le médecin fasse un compte-rendu pour le service de santé au travail.

    cordialement
    zen maritime 
    Membre

    Le 04-10-2021 à 10:17

    Bonjour,
    Retour intéressant, merci, après vérification elle a été diagnostiqué ainsi il y a 18ans par un neurologue et a depuis quelques médications ainsi qu'une reconnaissance de travailleur handicapé.
    Elle vient juste de m'écrire, elle est convoquée cette semaine, l'entreprise a désuadé les derniers volontaires qui voulaient créer un CE, du coup en interne il n'y a pas de délégué, seule face au PDG, elle a peur de ne pas pouvoir lui répondre et peut être même de perdre ses moyens.
    En plus des réponses au messages initiales, pouvez-vous me dire si elle peut être assistée d'un proche?
    Moderateur

    Le 04-10-2021 à 10:42

    Il y a sur le forum Math64, Alainverce, Milou27 qui connaissent mieux que moi comment se faire accompagner, non par un proche mais soit par un membre du personnel de son choix, ou par un conseiller du salarié (voir lien ci-dessous) lorsqu'il n'y a pas de représentant du personnel.

    A noter que si le médecin du travail était au courant du diagnostic neurologique qui avait été porté depuis déjà des années - s'agissant comme évoqué de crises toniques avec conservation de la conscience - il était tenu de procéder à une étude de poste et à préconiser d'éventuels aménagements des conditions de travail, notamment du fait de facteurs pouvant abaisser le seuil épileptogène (seuil de déclenchement des crises) comme par exemple bruits, lumières.

    Vous dites que la personne a la RQTH ? L'employeur en a-t-il été informé ?

    lien vers le conseiller du salarié en cliquant ici => www_service-public_fr

    cordialement
    zen maritime 
    0
    + -

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