Décès & Sépulture

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Décès & Sépulture

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Mis à jour le 08 novembre 2018

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Le décès d'un proche représente une étape difficile, où il faut faire face à de nombreuses interrogations sur les dispositions à prendre concernant l'organisation des funérailles. De son vivant, le défunt peut faire part de ses dernières volontés au sein d'un testament, sans pour autant prévoir le devenir de son corps. ... Lire la suite

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En bref

Le décès d'un proche représente une étape difficile, où il faut faire face à de nombreuses interrogations sur les dispositions à prendre concernant l'organisation des funérailles. De son vivant, le défunt peut faire part de ses dernières volontés au sein d'un testament, sans pour autant prévoir le devenir de son corps. 

Dans quel cas utiliser ce dossier ?

L’organisation de la cérémonie, le type de sépulture ou le sort à réserver à la dépouille amènent les proches à s’interroger, voire à se déchirer, avant même d’avoir abordé le sujet de la succession. Que faire en cas d’absence de manifestation du défunt sur le déroulement de ses obsèques ?

Les démarches à entreprendre peuvent diverger et se complexifier en fonction des circonstances du décès. Il n’est jamais souhaitable de prendre une décision contraire à la volonté du défunt, qu’il s’agisse du lieu d’inhumation ou du traitement des cendres après crémation.

Une autre question peut se poser a posteriori, quand les droits découlant de la concession de vos ancêtres sont menacés, ou lorsque vous ne désirez pas la renouveler. Que faut-il faire pour conjuguer la paix des morts et la sérénité des vivants dans le respect des souhaits de chacun ?

Contenu du dossier :

Notre dossier vous permet d'obtenir des réponses sur les problématiques auxquelles, en tant que proche du défunt, vous vous trouvez confronté, mais aussi celles qui pourraient concerner votre fin de vie :

  • disposition du corps ;
  • cérémonie des funérailles ; 
  • concessions funéraires ;
  • inhumation, exhumation et crémation ;
  • sépultures ;
  • réduction et réunion de corps.

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Les notions clés abordées dans ce dossier :

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Décès

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Cérémonie & sépulture

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Concession funéraire

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Concession temporaire ou perpétuelle

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Réunion ou réduction de corps

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Inhumation

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Exhumation

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Crémation & dispersion des cendres

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Autopsie

Le plan du dossier

  • I. Cérémonie & Sépulture
  • Quelles sont les formalités à accomplir au décès d’un proche ?
  • Comment demander une avance à la banque sur le compte du défunt pour payer les frais d’obsèques ?
  • Le conjoint survivant de ma mère souhaite organiser ses funérailles sous forme d’une cérémonie religieuse or ma mère m’a toujours dit ne pas en vouloir. Que faire ?
  • Mes frères et sœurs souhaitent faire enterrer mon père, or il m’a toujours dit vouloir se faire incinérer. Que faire ?
  • Je souhaite me faire enterrer dans un autre lieu que celui où j’ai vécu pour être proche de mes enfants. Puis-je demander une dérogation et réserver ma concession à l’avance ?
  • Mes frères et sœurs refusent de payer les frais d’obsèques de mon père qu’ils trouvent trop élevés. Ai-je un recours pour les contraindre au paiement de leur quote-part ?
  • La mairie peut-elle nous obliger à incinérer le défunt au motif qu’il n’y a plus de concession disponible dans le cimetière communal ?
  • Mon père souhaite être enterré dans son jardin. Avons-nous la possibilité de le faire et de protéger la sépulture même en cas de vente du terrain ?
  • Puis-je vendre une concession perpétuelle prise par mes ancêtres ou renoncer à celle-ci afin de ne pas faire supporter la charge de l’entretien à mes descendants ?
  • II. Disposition du corps
  • Est-il possible d’enterrer une urne avec une tombe ?
  • La mairie a autorisé l’inhumation d’un défunt dans un emplacement que j’avais réservé, aux côtés de mon mari décédé. Ai-je un recours pour faire déplacer le corps et la sépulture ?
  • Mon père est décédé lors d’un voyage à l’étranger. Comment faire pour obtenir un certificat de décès et l’autorisation de faire rapatrier le corps ?
  • Je ne souhaite pas renouveler la concession de mes parents. Est-il possible de demander une incinération des restes des corps ?
  • De confession étrangère, ai-je le droit d’exhumer le corps de mon père pour l’inhumer dans son pays d’origine ?
  • En me rendant au cimetière, j’ai appris que les corps de mes grands-parents avaient été exhumés pour vendre la concession. Quels sont mes recours ?
  • Je souhaite me faire enterrer dans le caveau familial, or, il ne reste qu’une place et d’autres membres de ma famille ont émis le même désir. Existe-il un ordre de priorité ?
  • Je crains que ma mère ne soit pas décédée de mort naturelle. Puis-je demander à ce qu'il soit procédé à son autopsie ?
  • Suite à une erreur de rédaction de l’acte de donation par le notaire, l’un des donataires se trouve très avantagé alors que les autres doivent supporter de lourdes charges sur le bien. Avons-nous un recours ?
  • Pouvons-nous engager la responsabilité du notaire pour aggravation des charges de la succession dont il a retardé le partage ?
  • Le notaire fait traîner la succession, or, il devient urgent que nous puissions vendre la maison héritée. Avons-nous un recours pour accélérer les choses ?
  • Que faire si au décès l’un des héritiers ne manifeste pas ses intentions vis-à-vis de la succession ?
  • Ma sœur qui avait procuration sur les comptes de ma mère refuse de me communiquer les soldes à son décès. Ai-je un recours pour obtenir ces informations et m’assurer que les comptes sont bloqués ?
  • Au jour de son décès nous avons appris que notre père, remarié, lègue tout à sa nouvelle femme. Avons-nous un recours ?
  • Légataire désigné par le testament, l’héritier refuse de me délivrer les biens auxquels j’ai droit. Quel est mon recours ?
  • Puis-je établir l’intégralité de mon testament au profit d’une seule personne sans rien laisser à ma femme ou mes enfants ?
  • Le testament a prévu une répartition inégale entre les membres de la fratrie et je considère avoir été lésé. Ai-je un recours ?
  • Comment contester le testament dont la rédaction semble avoir été influencée en tout ou partie par le conjoint survivant ?
  • Comment savoir si une assurance-vie a été contractée à mon profit ?
  • Comment savoir si je suis désigné par un testament ?
  • J’ai hérité d’une maison en indivision. Or, il m’est impossible d’en payer les impôts et charges. Comment faire pour la vendre si tous les indivisaires ne sont pas d’accord ?
  • Ma mère a placé la quasi-totalité de ses avoirs en assurance vie et a désigné un tiers comme bénéficiaire. Me considérant comme lésé, puis-je faire réintégrer l’assurance vie dans le partage ?
  • Non mariée, mon concubin très malade est décédé sans avoir pu établir de testament à mon égard. Ses enfants veulent me faire quitter la maison qui lui appartenait. Que faire pour me protéger ?
  • Non prévenu de ma qualité d'héritier, la succession a été considérée comme refusée du fait de mon absence. Ai-je un recours ?
  • Mon père a rédigé différents testaments avant et après son remariage qui ne contiennent pas les mêmes dispositions. Lesquelles faut-il appliquer au moment de procéder au partage de la succession ?
  • Non mariée, ai-je un droit sur les biens de mon concubin maintenant qu’il est décédé ou la succession tombe-t-elle directement dans les mains des enfants ?
  • Je ne dispose pas de la somme nécessaire pour payer mes droits de succession sur les biens dont j'ai hérité et que je souhaite néanmoins conserver, que puis-je faire ?
  • Décédée suite à une longue maladie, ma mère avait établi un testament prévoyant une répartition entre mes frères et sœurs et moi. Or, son ex-concubin est parti en vidant la maison. Avons-nous un recours ?
  • L’un des co-indivisaires veut introduire une demande aux fins de vendre la maison alors que la majorité s’y refuse. Puis-je m’y opposer et racheter la maison ?
  • Les héritiers ne s’entendent pas sur le sort du bien dont nous avons hérité. Puis-je vendre ma part pour sortir de l’indivision ?

La question du moment

Le testament a prévu une répartition inégale entre les membres de la fratrie et je considère avoir été lésé. Ai-je un recours ?

De son vivant, toute personne est en principe en droit de prévoir le sort à réserver à ses biens. Généralement, ces dispositions sont édictées au sein d'un testament qui peut prendre plusieurs formes (1). La distribution de ses biens par le testateur est plus ou moins libre et encadrée par la loi.

Au décès d'un parent (père ou mère), la loi prévoit certains mécanismes afin de protéger les enfants, afin qu'ils ne se trouvent pas trop dépourvus. Elle les a ainsi réputés héritiers directs et de premier ordre, notamment en l'absence de conjoint survivant et a institué, à leur profit, une réserve héréditaire leur donnant automatiquement droit, sauf refus, à une part minimale de la succession. Cependant, cette réserve ne porte que sur une fraction de la succession, variable selon le nombre d'enfants (2). Le défunt est donc totalement libre de disposer du surplus (appelé quotité disponible), c'est-à-dire d'en prévoir de son vivant la répartition qu'il souhaite entre les personnes de son choix, généralement par le biais de dispositions testamentaires.

Ainsi, il est possible de décider une répartition inégalitaire des biens de la succession au sein même de la fratrie. Tant que chaque enfant dispose de la part minimum légale lui revenant, un ou plusieurs d'entre eux peut tout à fait être désigné par le testament comme légataire pour une partie des biens. Par conséquent, la part des biens non comprise dans la réserve héréditaire (la quotité disponible) peut être léguée selon le bon vouloir du défunt, concernant les personnes désignées et la répartition des biens (3). L'enfant ainsi gratifié est alors réputé héritier réservataire pour la part minimale lui revenant et légataire pour le surplus.

Dans ce cas, si les dispositions concernant la réserve héréditaire sont respectées, les autres enfants héritiers ne disposent d'aucun recours permettant de remettre en cause les dispositions testamentaires. Sauf à apporter la preuve que le testament n'est pas de la main du défunt ou que sa rédaction a été frauduleusement influencée par de tierces personnes (4). Dans ce cas, il est possible de faire annuler le testament. Si l'héritier y parvient, la répartition se fera également entre les héritiers, sauf concernant ceux ayant concouru à l'établissement du faux testament.

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