Demission, signature contrat de travail et contre offre

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• Moderateur

  Zen Maritime Le 24-05-2022 à 10:02

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  Bonjour,
  
  Question, quand vous dites "J’ai déjà en ma possession le contrat de travail de mon futur employeur" de quoi s'agit-il exactement, d'une offre de contrat ? d'une promesse unilatérale d'embauche ? Et avec quelle date envisagée de prise de poste ? Voir lien ci-après.
  
  lien en cliquant ici => /particuliers/vosdroits/F10403

  
  cordialement
  zen maritime
  
  
    

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  Visiteur

  Loup-gars-roux Le 24-05-2022 à 10:21

  Bonjour,
  
  Merci pour votre réponse.
  Il s'agit bien du contrat de travail (CDI), avec une date de début au 5 septembre (je compte posé ma demission le 5 juin, avec un preavis de 3 mois).

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  Moderateur

  Zen Maritime Le 24-05-2022 à 10:27

  On ne signe un contrat de travail que si l'on peut se déclarer libre par ailleurs d'un autre engagement - cette mention figure généralement dans le contrat que l'on signe - or vous ne serez libre de votre engagement actuel qu'au jour de rupture effective de votre contrat actuel.
  
  cordialement
  zen maritime 

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• Membre

  Isadore Le 24-05-2022 à 10:21

    + 1000 messages

  
  

  Bonjour,

  Si vous signez le contrat actuellement en votre possession, vous vous engagez à le respecter : par exemple à prendre votre poste à la date convenue (attention au préavis en cas de démission).

  Normalement un contrat signé ne peut être rompu unilatéralement avant la début de la période d'essai. Dans les faits un employeur a rarement intérêt à obliger un salarié à venir une journée juste pour le plaisir d'être dans son bon droit.

  Les contrats doivent être conclus de bonne foi, ce qui impose aux parties d'avoir l'intention de remplir leurs engagements. Juridiquement parlant, il est donc malvenu de signer un contrat de travail puis de relancer des négociations avec un autre. Et puis pour votre réputation professionnelle dans le milieu, ce n'est pas plus mal.

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  Membre

  Isadore Le 24-05-2022 à 10:27

  EDIT (je précise ma réponse) : le salarié peut rompre une promesse d'embauche qu'il a accepetée, mais doit le justifier avec un "motif grave". Sinon l'employeur peut réclamer un dédommagement (c'est rarement mis en oeuvre, mais ça arrive).

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