Donation & Legs

illustration aperçu dossier.svg

1 document compris avec ce dossier :

Donation & Legs

Photo de L'équipe Juritravail

Rédigé par L'équipe Juritravail

Mis à jour le 26 octobre 2018

4958 utilisateurs ont déjà consulté ce dossier

Organiser à l'avance sa succession est une précaution que prennent de plus en plus de personnes. Vous en faites partie ? Les possibilités sont nombreuses : legs, donation, testament ... Quels sont les régimes juridiques applicables à ces différents mécanismes de droit ? Comment transmettre son patrimoine ? Quelles possibilités s'offrent à vous ? Est-il possible de le transmettre de son vivant ou... Lire la suite

9,60€ TTC

Faites votre choix parmi les 2 options suivantes :

Ce dossier seul :

9.6€ TTC

ou

Illustration question

Ce dossier + tester notre formule CSE sans engagement !

Un juriste répond à vos questions + Accédez en illimité à tous nos documents dont celui-ci

Recommandé

illustration people

Rédigé par un juriste

illustration prêt à l'emploi

Prêt à l’emploi

illustration telechargement immédiat

Téléchargement immédiat


illustration-abonnement

Grâce à l'abonnement Juritravail, accédez à tous les documents du site en libre accès et à jour des dernières réformes

En bref

Organiser à l'avance sa succession est une précaution que prennent de plus en plus de personnes. Vous en faites partie ? Les possibilités sont nombreuses : legs, donation, testament ... Quels sont les régimes juridiques applicables à ces différents mécanismes de droit ? Comment transmettre son patrimoine ? Quelles possibilités s'offrent à vous ? Est-il possible de le transmettre de son vivant ou faut-il attendre le décès ? En fonction des solutions envisagées, quelles sont les conséquences une fois la succession ouverte ? Combien coûte aujourd'hui l'organisation de votre succession ?

Notre dossier vous apporte éclairage et expertise afin que vous puissiez prendre des décisions avisées, dans des situations généralement difficiles à vivre.

Dans quel cas utiliser ce dossier ?

Vous êtes héritier appelé à la succession et vous vous sentez lésé. En effet, vous constatez soit que le partage est inégalitaire, soit que les valeurs des biens légués par avance sont aujourd’hui totalement déséquilibrées. Vous avez réfléchi à la situation et vous souhaitez savoir s'il vous est possible d'obtenir une compensation.

Les volontés du défunt peuvent engendrer des contestations, notamment lorsqu’il s’agit de concilier les droits de chacun : enfants, compagnon survivant... C'est d’autant plus vrai lorsque cette relation n’a pas été consacrée par le mariage, par exemple. Quels sont les droits des héritiers ? Qu'en est-il du compagnon, du conjoint ou du partenaire survivant ?

En outre, un seul donataire peut avoir reçu des biens par avance sans que cela ait nécessairement été porté à la connaissance des autres, ou l’un d’eux peut être décédé avant l’ouverture de la succession. Comment s'articule alors la répartition du patrimoine entre les différents héritiers ?

Contenu du dossier :

Notre dossier vous permet de faire le point sur les droits qui vous reviennent suite à l'ouverture d'une succession. Ce dossier contient des informations relatives aux points suivants :

  • donations entre vifs et à cause de mort ;
  • donations sous conditions ;
  • répartition du patrimoine entre les différents héritiers ;
  • inégalité du partage et compensation ;
  • cas du prédécès d’un héritier ;
  • donations faites aux tiers ;
  • part successorale, quotité disponible et réserve héréditaire.

 

1 document compris avec ce dossier :

Les notions clés abordées dans ce dossier :

Illustration dossier
icône case à cocher

Réserve héréditaire

icône case à cocher

Quotité disponible

icône case à cocher

Donation-partage & legs

icône case à cocher

Donation entre vifs

icône case à cocher

Cause de mort

icône case à cocher

Héritiers descendants

icône case à cocher

Conjoint successible

icône case à cocher

Partage & compensation

icône case à cocher

Part successorale

icône case à cocher

Rapport à la succession

Le plan du dossier

  • Ma mère a fait une importante donation à son concubin de son vivant. Puis-je la remettre en cause maintenant qu’elle est décédée ?
  • Un de mes frères, plus proche de mes parents a détourné une partie de l’héritage à son profit. Quel est mon recours ?
  • Puis je refuser une donation-partage de mes parents si je considère que celle-ci m’est défavorable par rapport à mes frères et sœurs ?
  • Puis-je refuser de contribuer aux frais de maison de retraite si je suis exclu des donations prévues par mes parents de leur vivant ?
  • Mes frères et sœurs et moi avons reçu chacun un bien de valeur équivalente par donation. Or, au jour du décès ces valeurs sont différentes. Faut-il effectuer une compensation ?
  • Mes parents ont légué deux appartements de valeur équivalente à mon frère et à moi-même. Cependant, ils ont payé tous les travaux pour l’appartement de mon frère et rien pour moi. Puis je demander une compensation au décès ?
  • Comment faire pour éviter à mes héritiers de payer de lourds droits de succession à mon décès ?
  • Quelles seront les conséquences au jour de mon décès si j’effectue de mon vivant une donation en faveur d’un seul de mes enfants ou petits-enfants ?
  • Mon père désormais décédé avait prévu par donation-partage de léguer ses biens à ses enfants, or un des héritiers est décédé. Est-il possible de donner les biens revenants à cet héritier à ses enfants ?
  • Mes parents ont procédé au partage de leurs biens et ont ensuite été placés en maison de retraite. Aujourd'hui, leurs avoirs ne suffisent plus à en payer les frais. Devons-nous rendre les biens ainsi reçus ?
  • Mon défunt mari m'a désignée comme légataire universelle. Au décès, nos enfants peuvent-ils s'y opposer et exiger leur part ?
  • Ma mère m'a donné un terrain à titre gratuit pour y établir mon exploitation. Cependant mes frères et sœurs n'en savent rien. Dois-je leur reverser une compensation maintenant qu'elle est décédée ?

La question du moment

Quelles seront les conséquences au jour de mon décès si j’effectue de mon vivant une donation en faveur d’un seul de mes enfants ou petits-enfants ?

Vous avez une préférence pour l'un de vos enfants ou petits-enfants ou celui-ci se trouve dans le besoin. Vous souhaitez lui donner un " coup de pouce " en lui léguant, par avance, certains de vos biens ou une somme d'argent. Cependant, vous vous inquiétez des conséquences que pourrait avoir cette donation au regard des autres de vos enfants, sur la succession qui s'ouvrira à votre décès.

En principe, il est loisible à toute personne de disposer comme elle l'entend de ses biens, de son vivant. En principe seulement. En premier lieu, même si elle est réalisée à titre gratuit, la donation peut entraîner le paiement de droits de succession. En second lieu, selon les conditions dans lesquelles elle est réalisée, la donation peut être sujette à contestation lors de l'ouverture de la succession.

Ainsi, il est primordial de prêter attention à la manière dont l'acte de donation est rédigé (obligatoirement passé devant notaire pour un bien immobilier). En tout état de cause, le donataire (celui qui reçoit) doit déclarer cette donation à l'administration fiscale, ainsi que la porter à la connaissance des autres héritiers, au plus tard au jour de l'ouverture de la succession, sous peine de se rendre coupable de l'infraction de recel successoral et de perdre tout droit sur les biens ainsi légués (1).

Au jour du décès, plusieurs cas de figure sont à envisager :

  • si la donation a été faite en avance de part successorale et que l'héritier est appelé à la succession (soit par testament, soit s'il y est "naturellement" en tant qu'enfant du défunt) : la donation est rajoutée à l'actif successoral et déduite de la part qu'il est susceptible de recevoir (2).

C'est le mécanisme du rapport à la succession. Par exemple, si au décès le patrimoine est de 100, et que la donation a été de 10, on considère que le patrimoine est égal à 110. S'il s'agit d'un partage égalitaire entre 4, chacun a droit à 27,5. Mais le donataire ne recevra que 17,5 en considération de la donation précédemment reçue.

La valeur à prendre en compte pour le rapport est celle du bien au jour de l'ouverture de la succession, ce qui peut être préjudiciable au donataire en cas d'inflation. Tout l'intérêt est d'avoir réalisé une donation de somme d'argent dont on considère que la valeur est constante.

  • si la donation a été stipulée hors part successorale, deux hypothèses s'ouvrent alors :

Dans un premier cas, le donataire reçoit la même part que les autres ou ce qui est prévu au testament sans qu'il soit tenu compte de la donation précédemment reçue. Dans ce cas là, il n'y a rien de plus à faire, les contestations des autres héritiers ne sont pas pas recevables (3).

Cependant, le montant de cette donation est limité par ce qu'on appelle le mécanisme de la réserve héréditaire. Ce mécanisme permet aux enfants d'hériter, quoi qu'il arrive, d'une fraction minimum du patrimoine du défunt (4). Cette fraction varie selon le nombre d'enfant (elle est de la moitié s'il y a un enfant, des deux tiers s'ils sont deux, et des trois quarts s'ils sont trois ou plus) et prévoit une répartition égalitaire entre eux de cette réserve. Il n'est jamais possible de porter atteinte à cette réserve, même si le défunt le prévoit par testament (sauf si l'un des enfants est déclaré indigne de succéder).

Si la donation empiète sur cette réserve, elle est sujette à réduction au jour de l'ouverture de la succession et peut faire l'objet, si nécessaire, d'une indemnisation du gratifié aux enfants visant à combler leur part manquante (5).

Par exemple, le défunt a trois enfants. Au décès, son patrimoine est de 100. La réserve héréditaire dévolue à ceux-ci est donc de 75 (les trois quarts). Or, il a fait une donation de 30. Le bénéficiaire de la donation va donc voir sa donation réduite à 25 et est susceptible d'avoir à redonner 5 aux enfants.

Cependant, les enfants peuvent toujours renoncer à l'action en réduction s'ils ne souhaitent pas porter atteinte aux volontés du défunt.

Le mot de l'auteur

Le 06/09/2016

Selon la Cour de cassation, dans son arrêt n°14-28-297 du 13 janvier 2016, lorsque la donation n'est pas passée par acte authentique, son acceptation ne doit respecter aucun formalisme. L'acceptation d'un don manuel peut alors être simplement tacite.

Photo de L'équipe Juritravail

L'équipe Juritravail Juriste rédacteur web

Voir son profil
illustration-question-juridique

Une question vous trotte dans la tête ?

Testez gratuitement notre abonnement en posant votre question
à nos juristes. On vous répond en moins de 24 h !
Nos juristes vous répondent
gratuitement en 24h !

Pour aller plus loin

Nos actualités en lien avec : "Donation & Legs"

Par Murielle CAHEN le 18/03/2024 • 2348 vues

Une femme décède, laissant pour lui succéder, son époux, commun en biens et usufruitier conventionnel, et sa fille. Parmi les biens propres de la défunte, figurent des comptes bancaires sur...


Par Murielle CAHEN le 23/02/2024 • 477 vues

Monsieur E reçoit de l'administration fiscale une proposition de rectification au titre de...


Par Murielle CAHEN le 15/12/2023 • 385 vues

Baptisée d'après son créateur, le financier italien Lorenzo Tonti, la "tontine" est une...


Par Murielle CAHEN le 14/12/2023 • 952 vues

Patrick et Isabelle Balkany se sont en outre vu prononcer la confiscation de l'usufruit de leur...


illustration-rdv-avocat

Vous souhaitez consulter un avocat compétent en droit de la famille proche de chez vous ?

Retrouvez les coordonnées d'avocats partout en France dans notre annuaire.

Appelez notre équipe au 01 75 75 42 33 pour vous faire accompagner (prix d'un appel local).


20 ans que l’on accompagne
les professionnels

Une équipe de 50 juristes
bac +5 et 700 avocats

Tous les droits adressés : droit social, droit fiscal, droit des sociétés...

+ 3 000 abonnés pros qui utilisent nos services

Ils partagent leurs expériences