Recourir à la médiation judiciaire

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Recourir à la médiation judiciaire

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Rédigé par L'équipe Juritravail

Mis à jour le 13 juin 2018

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La lenteur des procédures judiciaires, le coût d’un procès sont autant de critiques émises par les justiciables. Afin de lutter contre ces dysfonctionnements et d’encourager les parties à la recherche d’une solution amiable au litige qui les oppose, des modes alternatifs de règlement des conflits ont été instaurés. Ce dossier vous apporte des éléments en la matière et permet d’y voir plus clair.... Lire la suite

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En bref

La lenteur des procédures judiciaires, le coût d’un procès sont autant de critiques émises par les justiciables. Afin de lutter contre ces dysfonctionnements et d’encourager les parties à la recherche d’une solution amiable au litige qui les oppose, des modes alternatifs de règlement des conflits ont été instaurés. Ce dossier vous apporte des éléments en la matière et permet d’y voir plus clair.

Dans quel cas utiliser ce dossier ?

En litige avec un tiers vous envisagez - d’un commun accord - de le régler à l’amiable afin d’éviter un procès ou malgré une procédure en cours vous souhaitez trouver un compromis vous permettant de mettre fin à la procédure.

Vous vous demander s’il est possible de recourir à un mode de règlement des conflits au cours d’un procès ? Comment faire si l’autre partie ne respecte pas le compromis ? Et comment formaliser cet accord amiable ?

La législation a particulièrement encadré ces modes de règlement des conflits afin d’éviter tout abus de l’une ou l’autre des parties. Il faut savoir que l’accord amiable conclu entre les parties les engage strictement et que des recours existent pour vous contraindre à l'exécuter.

Contenu du dossier :

Ce dossier contient des informations relatives aux modes alternatifs de règlement des litiges, à savoir :

  1. Insatisfaction de l’accord amiable et possibilité d’engager une action en justice
  2. Transiger au cours d’un procès
  3. Non-respect de l’accord de médiation et recours
  4. La saisine du médiateur/conciliateur
  5. Le choix du mode de résolution amiable des litiges.

Les notions clés abordées dans ce dossier :

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Transaction & procès

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Accord amiable

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Médiation

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Modes alternatifs de règlement des conflits

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Saisine du conciliateur ou médiateur

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Non-respect du compromis

Le plan du dossier

  • Est-il possible de signer un protocole transactionnel au cours du procès ?
  • Suite à un litige, un compromis a été trouvé avec mon adversaire. Non satisfait puis-je quand même engager une procédure ?
  • La médiation n’a pas abouti, le procès peut-il reprendre ?
  • Suite à une médiation, nous avons trouvé un accord. Comment le formaliser ?
  • Suite à une médiation, nous avons trouvé un accord mais l’autre partie ne le respecte pas. Quel est mon recours ?
  • Comment saisir le conciliateur ?
  • Actuellement en litige avec un professionnel je souhaite l’assigner en justice mais ses CGV prévoient une clause m’imposant de tenter un règlement amiable au préalable. Suis-je tenu de respecter les CGV ?
  • Choisir un mode alternatif de règlement des litiges me coutera-t-il moins cher que de saisir la justice ?
  • Le rôle de l’avocat dans le cadre d’une conciliation/médiation
  • J’ai fait appel à un artisan pour des travaux, il y a quelques mois de cela. Des dégâts ont été occasionnés du fait de cette intervention. Il s'est engagé oralement à effectuer les réparations. Malgré cela, je n’ai plus de nouvelles de sa part. Que puis-je faire ?
  • J’ai versé un acompte à un menuisier suite à la signature d'un devis. Celui-ci commence à s'exécuter, réclame un second versement que je lui verse. Cependant, il n’effectue les travaux que de manière irrégulière. Comment puis-je le contraindre à achever les travaux ?
  • Je fais construire un mur par un artisan. Après expertise, je m’aperçois que le mur s’affaisse. Puis-je me retourner contre l’entrepreneur ?
  • Puis-je résilier mon accord écrit avec l’artisan lorsqu’il tarde à effectuer les travaux prévus ?
  • Le robinet mitigeur installé par le plombier ne fonctionne pas bien. Ai-je un recours contre le plombier ?
  • Le peintre qui a refait toute la salle à manger a mal protégé les meubles et des gouttes de peinture se sont retrouvées sur les meubles et vitres. Puis-je obtenir réparation ?
  • Quel recours existe si une garantie décennale ne s'applique pas ?
  • Les limites du contrat d'assurance décennale de l'entreprise me sont-elles opposables ?
  • Qu’est-ce que je risque à payer l’artisan en liquide sans m’acquitter de la TVA ?
  • Ma toiture a été endommagée par l'entreprise venue effectuer des travaux chez la voisine. Celle-ci est intervenue afin de réparer les dégâts. Cependant, après cette intervention, des infiltrations d'eau ont été constatées et le toit risque de s'effondrer. Quels sont mes recours contre l’artisan ?
  • Que couvre la garantie dommage-ouvrage du logement et comment la mettre en œuvre ?
  • Que couvre la garantie de parfait achèvement ?
  • Que faire si à la réception de mon logement, je constate des malfaçons ?
  • Quand et comment peut-on faire jouer la garantie décennale ?
  • Puis-je bénéficier d'une garantie décennale pour des panneaux solaires ?
  • Si je pose moi-même des panneaux solaires, la garantie décennale joue-t-elle ?
  • Victime de la sécheresse ma maison s’est fissurée. La garantie décennale s’applique-t-elle ?
  • J’ai fait réaliser un garage en extension de ma maison. Les désordres apparus dans la maison peuvent-ils être pris en charge par la garantie décennale ?
  • Puis-je bénéficier d'une garantie décennale pour une pompe à chaleur ?
  • Puis-je mettre en jeu mon assurance Dommages-Ouvrage pour une malfaçon sur un système de chauffage par géothermie posé lors de la construction de ma maison ?
  • Puis-je bénéficier d'une garantie décennale pour des doubles vitrages ?
  • Puis-je bénéficier d'une garantie décennale pour une éolienne domestique ?
  • L’entreprise est en redressement judiciaire et ne poursuit pas les travaux. Que faire ?
  • Quel est le sort du contrat lorsque l’artisan décède ?
  • Quel est le sort du contrat lorsque l’artisan doit subir en urgence une opération chirurgicale lourde ?
  • Je n’ai pas obtenu le prêt dont j’avais besoin pour refaire ma cuisine. Puis-je annuler la commande des meubles et leur pose par le menuisier cuisiniste ?
  • Comment bénéficier du label BBC (Bâtiment Basse Consommation)?
  • Combien de temps est valable le diagnostic technique ?
  • Quand le diagnostic technique est-il obligatoire ?
  • Comment faire réaliser un diagnostic technique ?
  • Un incendie a endommagé ma maison au cours des travaux. Quels sont mes recours ?

Ce dossier contient également

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La question du moment

Que couvre la garantie dommage-ouvrage du logement et comment la mettre en œuvre ?

L'assurance Dommages-Ouvrage (DO) couvre les désordres qui touchent les constructions et relèvent de la garantie décennale (1). Le Code des assurances précise que le contrat a pour objet de garantir :

  • le paiement des travaux de réparation des dommages à l'ouvrage réalisé ainsi qu'aux ouvrages existants, totalement incorporés dans l'ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles et ;
  • les dommages, même résultant d'un vice du sol, de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs, au sens de la garantie décennale, les fabricants et les importateurs ou le contrôleur technique, et qui  compromettent par exemple la solidité de la maison construite récemment, affectent une pompe à chaleur comprise dans le système de chauffage qui rend ce dernier impropre à fonctionner.

Les exceptions classiques perdurent comme le fait intentionnel, les effets de l'usure normale, du défaut d'entretien ou de l'usage anormal.

Pour mettre en œuvre cette garantie, une déclaration est obligatoire. Elle doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise en main propre contre récépissé et comporter les éléments suivants (2) :

  • le numéro du contrat d'assurance et, le cas échéant, celui de l'avenant ;
  • le nom du propriétaire de la construction endommagée ;
  • l'adresse de la construction endommagée ;
  • la date de réception ou, à défaut, la date de la première occupation des locaux ;
  • la date d'apparition des dommages ainsi que leur description et localisation
  • si la déclaration survient pendant la période de parfait achèvement au sens de l'article 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuée au titre de la garantie de parfait achèvement.

A compter de la réception de la déclaration de sinistre complète, l'assureur dispose d'un délai de dix jours pour signifier à l'assuré que la déclaration n'est pas réputée constituée et réclamer les renseignements manquants susvisés.

Si l'assureur donne suite, un expert doit être nommé sauf si les dommages sont évalués à moins de 1800 euros ou si la mise en jeu de la garantie est manifestement injustifiée.

Sachez que cet expert peut être récusé.

Il existe deux types de rapport qui conditionnent les étapes de gestion du dommage :

  • le rapport préliminaire qui doit être envoyé dans les 60 jours qui suivent l'envoi de déclaration. Il comporte une description et une estimation des mesures conservatoires jugées nécessaires à la non-aggravation des dommages, ainsi que les indications sommaires sur les circonstances et les caractéristiques techniques du sinistre, permettant à l'assureur de se prononcer.

L'assureur a un délai maximal de soixante jours, à compter de la réception de la déclaration du sinistre, pour notifier à l'assuré sa décision quant au principe de la mise en jeu des garanties prévues au contrat.

Passé ce délai de 60 jours sans réponse de l'assureur (pas d'envoi du rapport préliminaire de l'expert diligenté ou de notification de la décision), la garantie doit s'appliquer automatiquement. Une ultime formalité reste à accomplir : il faut informer par écrit l'assureur DO du dépassement du délai, et que la garantie est acquise et que les travaux peuvent être engagés.

  • le rapport d'expertise est exclusivement consacré à la description des caractéristiques techniques du sinistre et à l'établissement des propositions, descriptions et estimations, concernant les différentes mesures à prendre ainsi que les différents travaux à exécuter en vue de la réparation intégrale des dommages constatés.

Lorsqu'il accepte la mise en jeu des garanties prévues au contrat, l'assureur présente, dans un délai maximal de 90 jours, courant à compter de la réception de la déclaration du sinistre, une offre d'indemnité, revêtant le cas échéant un caractère provisionnel et destinée au paiement des travaux de réparation des dommages. L'assureur communique à l'assuré ce rapport d'expertise, préalablement ou au plus tard lors de cette notification.

En cas d'acceptation, par l'assuré, de l'offre qui lui a été faite, le règlement de l'indemnité par l'assureur intervient dans un délai de 15 jours.

En cas de refus, il faut solliciter l'assureur par lettre recommandée avec accusé de réception pour lui faire part du montant demandé. Il est possible d'informer simultanément ce dernier de la prochaine date du début des travaux et de réclamer le versement sous 15 jours des trois quarts de l'indemnité souhaitée.

Dans les cas de difficultés exceptionnelles dues à la nature ou à l'importance du sinistre, l'assureur peut, en même temps qu'il notifie son accord de prise en charge, proposer à l'assuré la fixation d'un délai supplémentaire pour l'établissement de son offre d'indemnité. La proposition doit se fonder exclusivement sur des considérations d'ordre technique et être motivée.

Le délai supplémentaire est subordonné à l'acceptation expresse de l'assuré et ne peut excéder 135 jours.

Lorsque l'assureur ne respecte pas ces conditions ou propose une offre d'indemnité manifestement insuffisante, l'assuré peut, après l'avoir notifié à l'assureur, engager les dépenses nécessaires à la réparation des dommages. L'indemnité versée par l'assureur est alors majorée de plein droit d'un intérêt égal au double du taux de l'intérêt légal.

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