Ce que dit la loi
Le Code du travail admet l'embauche du salarié en CDI comme cas de rupture anticipée du CDD.
Le salarié doit alors informer son employeur de ce nouvel engagement (lettre d'engagement, promesse d'embauche, contrat de travail, etc.).
Cette information peut être faite oralement, à condition de justifier de l'embauche par la suite, ou par écrit (lettre recommandée dont l'employeur devra accuser réception, ou bien, lettre remise en main propre à l'employeur, contre décharge). Rappelons que l'écrit permet de se ménager des éléments de preuve.
La rupture anticipée du CDD justifiée par la signature d'un CDI est le seul cas de rupture permettant à l'employeur d'imposer un préavis à son salarié. Ce dernier devra impérativement le respecter sauf dispense par son employeur.
À noter : si l'employeur dispense spontanément le salarié de préavis et non pas suite à la demande de ce dernier, il est alors tenu de payer le préavis au salarié, comme s'il avait été effectué.
Un salarié qui ne respecte pas le préavis sans avoir obtenu de dispense encourt une action en dommages et intérêts, sous réserve que l'employeur apporte la preuve d'un préjudice réel résultant du non-respect du préavis (Article L1243-3 du Code du travail).
Le préavis est calculé à raison d'un jour par semaine de travail, dans la limite de deux semaines.
Ce cas de rupture du CDD étant à l'initiative du salarié, l'employeur est exonéré du versement de l'indemnité de fin de contrat.
synthèse succincte et complète