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Rédaction Juritravail, Juriste rédacteur web, a rédigé pour vous ce dossier :
Rédigé par Rédaction Juritravail - Mis à jour le 11 Décembre 2020
La rupture conventionnelle permet aux salariés de mettre fin au contrat de travail, sans renoncer à leurs droits au chômage. Elle est librement négociée entre le salarié et l’employeur. Lorsque le salarié est protégé, la rupture du contrat de travail est plus contraignante. Nous faisons le point avec vous.
💡 Pour rappel : le Comité social et économique (CSE) doit être consulté préalablement et rendre un avis sur le projet de rupture conventionnelle. Ce n'est qu'une fois l'avis préalable obtenu que les parties peuvent signer la convention de rupture. L'employeur doit ensuite adresser un formulaire type (Cerfa) et l'avis recueilli auprès du CSE à l’Inspection du travail pour autorisation. Cette procédure obéit à un calendrier strict !
*Conformément aux dispositions du code de la consommation, on entend par professionnel : toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui agit à des fins entrant dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole, y compris lorsqu'elle agit au nom ou pour le compte d'un autre professionnel.
Déjà abonné ? Identifiez-vousNos dossiers sont composés de plusieurs questions essentielles. Il s'agit des questions les plus fréquemment posées sur le thème du dossier. Nos juristes répondent à ces questions de manière précise et succincte pour vous faciliter la compréhension du droit.
I. La rupture conventionnelle du salarié protégé : spécificités, procédure, mise en place
En tant que salarié protégé, puis-je conclure une rupture conventionnelle avec mon employeur ?
Je suis un salarié protégé, puis-je avoir recours à la rupture conventionnelle ou amiable du contrat de travail ?
Je suis représentant du personnel et je souhaite proposer une rupture conventionnelle à mon employeur. Existe-t-il des cas d'interdiction ?
Quelles sont les particularités liées à la signature d'une rupture conventionnelle avec un salarié protégé ?
En tant que salarié protégé dois-je m’entretenir avec mon employeur pour conclure une rupture conventionnelle ?
Je suis salarié protégé, puis-je me faire assister à l'entretien qui a pour objet la rupture conventionnelle de mon contrat de travail ?
J'ai demandé à être assisté pendant l'entretien de rupture conventionnelle : comment sont pris en charge les frais de déplacement ?
En tant que salarié protégé, le contenu de la convention de rupture est-il le même que pour les autres salariés ?
Existe-t-il un formulaire de rupture conventionnelle dédié aux salariés protégés ?
Je suis salarié protégé. Faut-il que le Comité sociale et économique (CSE) soit consulté pour signer une rupture conventionnelle ?
Je suis salarié protégé, quand faut-il demander l’autorisation de l’inspecteur du travail pour conclure une rupture conventionnelle ?
Je suis salarié protégé, quand et comment l’inspecteur du travail rend-il sa décision d’autorisation éventuelle de la rupture conventionnelle de mon contrat de travail?
Puis-je contester la décision de l’inspecteur du travail relative à l’autorisation de rupture conventionnelle de mon contrat de travail ?
Salarié protégé, j'ai signé une rupture conventionnelle, puis-je me rétracter ?
J'ai signé une rupture conventionnelle, dois-je effectuer un préavis ?
II. Les conséquences de la rupture conventionelle : indemnité, droits aux chômage
Je viens de signer une rupture conventionnelle de mon contrat de travail, vais-je percevoir une indemnité de rupture ?
Ayant moins d'un an d'ancienneté j'ai signé une rupture conventionnelle, vais-je percevoir une indemnité de rupture ?
En cas de rupture conventionnelle, quel est le régime social et fiscal de l'indemnité de rupture ?
L'indemnité de rupture conventionnelle est-elle soumise à l'impôt sur le revenu ?
Je suis salarié protégé, la rupture conventionnelle de mon contrat de travail me permet-elle de bénéficier des droits à chômage ?
Voir les autres questions essentielles
Complètes et pratiques, nos fiches express vous fournissent toutes les informations juridiques dont vous avez besoin.
La procédure de rupture conventionnelle des salariés protégés
Gagnez du temps en utilisant nos modèles de lettre. Grâce aux commentaires et précisions de nos juristes, personnalisez votre modèle puis imprimez-le : c'est prêt !
Lettre de rétractation d’un salarié protégé suite à une rupture conventionnelle
Lettre d’un représentant du personnel sollicitant une rupture conventionnelle
Convocation du CSE pour avis sur la rupture conventionnelle d’un salarié protégé
Procès-verbal du CSE donnant son avis sur le projet de rupture conventionnelle d’un salarié protégé
Vous êtes membre à la délégation du personnel au CSE. Vous souhaitez, ou votre employeur vous a proposé de conclure une rupture conventionnelle, mais vous ne savez pas si les règles applicables aux autres salariés vous sont également opposables.
Dans ces deux hypothèses, il s'agit d'une rupture négociée à l'amiable de votre contrat de travail. Elle s’oppose au licenciement et à la démission, modes de rupture unilatérale du contrat de travail.
Vous ne savez pas comment procéder et vous auriez besoin d'un modèle de lettre pour effectuer votre demande ? Voici les points clés de la procédure de rupture conventionnelle du contrat à durée indéterminée (CDI) applicable aux salariés protégés, ainsi que les avantages d’une telle convention de rupture amiable.
Ce dossier retrace l'ensemble de la procédure de rupture conventionnelle en prenant en compte les spécificités liées à votre qualité de représentant du personnel. Vous y trouverez des informations sur les avantages, les inconvénients, les modalités et les suites de la rupture :
Les salariés bénéficiant de la protection accordées aux représentants du personnel, peuvent bénéficier de la rupture conventionnelle, au même titre que les autres salariés d'une entreprise (1).
Comme pour les salariés non protégés, la rupture conventionnelle ne peut être définitivement consignée par écrit qu'après la tenue d'un ou plusieurs entretiens entre l'employeur et le salarié protégé (2).
Ils permettent à l'employeur et au salarié de se mettre d'accord sur le principe d'une rupture amiable du contrat. Cela permet également de négocier les modalités de cette rupture, notamment le montant de l'indemnité que le salarié percevra et la date effective de son départ de l'entreprise.
La loi ne prévoit pas le moment et le lieu du ou des entretien(s).
L'employeur est tenu d'informer le salarié sur sa faculté de se faire assister, toutefois, le défaut d'information sur ce point ne peut remettre en cause la validité de la convention de rupture (3).
Si le salarié décide de se faire assister pendant l'entretien, il doit auparavant en informer l'employeur. Le salarié protégé peut se faire assister par une personne de son choix appartenant au personnel de l'entreprise soit par un conseiller choisi sur une liste dressée par la DIRECCTE lorsqu'il n'y a pas d'institutions représentatives du personnel dans l'entreprise.
L'employeur peut également se faire assister lors de cet entretien, mais uniquement si le salarié lui-même se fait assister. L'assistant de l'employeur ne peut-être qu'une personne de son choix du personnel de l'entreprise ou dans les entreprises de moins de 50 salariés, par une personne appartenant à la même organisation patronale ou par un autre employeur de la même branche d'activité.
Si l'employeur décide de se faire assister pendant l'entretien, il doit en informer le salarié au préalable.
Comme un entretien préalable de licenciement, les conditions de l'entretien préalable à distance s'assouplisse. La Cour de cassation n'a pas encore tranché la question mais des juridictions inférieures y ont été favorables, notamment par visioconférence mais sur des critères précis (4). En effet, cela doit se faire en raison d'un éloignement géographique et dans le respect des droits du salarié. Pour éviter toute difficulté, il faut s'assurer de l'accord préalable du salarié (5).
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le 31/05/2018
Si le délai de rétractation de la rupture conventionnelle expire le vendredi 27 mars à minuit et que le salarié adresse à l'employeur sa lettre de rétractation le 27 mars (cachet de la poste faisant foi), alors le salarié est bien dans les temps, peu importe que l'employeur n'ai reçue la lettre que le 31 mars, soit après l'expiration du délai (Cass / Soc. 14 février 2018, n°17-10035).