Un usurpateur de plaques d'immatriculation commet ce délit pénal pour se soustraire aux sanctions prévues en matière d'infractions routières (retrait de points, amende, suspension ou annulation du permis de conduire) (1).
En pratique, la duplication de l'immatriculation ne se limite pas à une seule infraction et l'usurpateur a l'intention d'en commettre un certain nombre aux frais du véritable propriétaire. De ce fait, il est important que la victime dépose plainte dès la réception de la première contravention pour usurpation de plaques d'immatriculation en fournissant un maximum de justificatifs attestant de sa bonne foi et de sa non-implication. L'immatriculation sera alors inscrite sur le fichier des véhicules volés.
A l'appui de ce dépôt de plainte, il faut retourner la requête en exonération de l'infraction à l'adresse indiquée sur le formulaire dans un délai de 45 jours (2). En parallèle, le propriétaire doit également demander le changement de son numéro d'immatriculation auprès des services de la Préfecture, pour éviter de recevoir de nouvelles contraventions à son domicile (3). Cette nouvelle immatriculation est adressée par courrier recommandé dans un délai d'1 mois maximum suite à l'enregistrement dans le fichier SIV.
Malgré tout, il arrive régulièrement que la victime continue de recevoir de nouvelles contraventions à son domicile sanctionnant les infractions de son usurpateur commises en cascade. Dès lors, elle doit tout de même continuer de formaliser sa contestation en allant de nouveau signaler ces agissements au commissariat ou à la gendarmerie. Il est nécessaire de remplir dans les 45 jours le formulaire d'exonération en fournissant le récépissé de dépôt de plainte ainsi que la copie de son nouveau certificat d'immatriculation s'il lui est parvenu. Cela permet d'éviter les fâcheuses déconvenues comme un retrait de points ou une suspension infondée du permis de conduire de la victime.
ce n'était pas exactement ce que je cherchais mais cela m'a aidé