Le contrôle technique a pour finalité essentielle de vérifier toutes les parties relatives à la sécurité et à la pollution du véhicule.
Il n'a pas pour rôle de relever l'ensemble des défauts d'un véhicule. À l'issue de la visite, le contrôleur dresse un procès-verbal qui décrit les contrôles effectués, les défauts constatés et ceux qui nécessitent une contre-visite.
Le vendeur d'un véhicule est autorisé à le mettre ou le maintenir en circulation qu'après avoir passé le contrôle technique vérifiant qu'il est en bon état de marche et en état satisfaisant d'entretien, à moins que le véhicule vendu soit mis en circulation depuis moins de 4 ans (1).
En cas de doute sur la véracité du contrôle technique, il convient de faire une contre-visite chez un professionnel afin qu'il effectue un nouveau contrôle du véhicule, à ses frais.
Si les doutes sont avérés, il est possible :
- d'agir contre le vendeur au titre de la garantie légale des vices cachés, effectivement, les défauts n'apparaissant pas sur le contrôle technique initiale, ils sont réputés non apparent au moment de la vente (2) ;
- d'agir en responsabilité contre le centre de contrôle technique automobile (3) ;
- de déposer plainte contre le vendeur et le centre de contrôle technique automobile si les éléments permettent de vérifier que le vendeur avait l'intention de tromper l'acquéreur, et que le centre de contrôle technique a falsifié son contrôle afin de faciliter l'infraction (4).
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement