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Crédit à la consommation

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Rédigé par Mickaël Felix

Mis à jour le 19 janvier 2018

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Vous vous interrogez sur l’obligation d'information du banquier et estimez n'avoir pas été suffisamment averti des risques présentés par le crédit à la consommation ? Vous cherchez une solution pour regrouper vos différents crédits afin d’en faciliter le remboursement ? Vous ne parvenez plus à payer vos échéances et souhaitez savoir si la banque peut saisir vos biens, et ceux de votre conjoint ?... Lire la suite
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En bref

Vous vous interrogez sur l’obligation d'information du banquier et estimez n'avoir pas été suffisamment averti des risques présentés par le crédit à la consommation ? Vous cherchez une solution pour regrouper vos différents crédits afin d’en faciliter le remboursement ? Vous ne parvenez plus à payer vos échéances et souhaitez savoir si la banque peut saisir vos biens, et ceux de votre conjoint ? Voici ce qu'il faut faire ...


Dans quels cas utiliser ce dossier ?

Vous vous interrogez sur les dispositifs destinés à prévenir le surendettement des particuliers

Afin de protéger au mieux les intérêts des consommateurs, parfois vulnérables au regard de leur connaissance de la loi et des risques présentés par la souscription d’un ou de plusieurs crédits à la consommation, la réglementation impose au banquier une importante obligation préalable d’information. A défaut, il vous sera possible d’engager sa responsabilité.

De plus, si vous avez souscrit plusieurs crédits à la consommation auxquels vous avez peut-être du mal à faire face, vous envisagez peut être la mise en place d’un rachat de dettes, ou d’un regroupement de crédits. Cette pratique se trouve également encadrée.

Il demeure toujours possible, en cas de grande difficulté, de chercher un accord amiable avec votre organisme de prêt, afin de vous accorder sur un échelonnement de votre créance, et à défaut, de saisir le juge afin d’obtenir un délai de grâce.

Vous rencontrez des difficultés pour rembourser votre crédit

Si malheureusement, vous êtes déjà en difficulté et que vous ne parvenez plus à payer les échéances de votre crédit, vous craignez probablement les conséquences de cette défaillance et la manière dont l’organisme de prêt va recouvrer se créance.

La banque pourra en effet procéder à la saisie de certains de vos biens, mais qu’en est-il des biens que vous possédez en commun avec votre conjoint ? Sont-ils à l’abri ?

Si vous avez souscrit une assurance perte d’emploi pour votre crédit à la consommation, et que la banque refuse de prendre en charge les mensualités de votre crédit lorsque vous avez été licencié au motif de votre adhérence à un Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP), vous pouvez peut être avoir gain de cause auprès d’elle.

Dans le cas inverse, et si vous connaissez une entrée importante d’argent et décidez de procéder au remboursement anticipé de votre crédit, les indemnités que le banquier peut exiger à cette occasion se trouvent strictement encadrées.

Vous trouverez les réponses à ces différentes problématiques ainsi que les outils vous permettant de faire valoir vos droits dans le présent dossier.

Contenu du dossier :

Ce dossier contient des informations relatives :

  1. A l'obligation précontractuelle d'information du banquier
  2. A la lutte contre le surendettement des particuliers
  3. Aux obligations de vérification de la solvabilité qui incombent au banquier
  4. Aux conséquences de la défaillance de l'emprunteur : saisie de biens, délai de grâce, ...
  5. Au remboursement anticipé de crédit à la consommation
  6. Au rachat ou au regroupement de crédits
  7. A l'assurance perte d'emploi

Ce dossier juridique dédié contient :

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21 Questions essentielles

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10 Modèles de lettres

Les notions clés abordées dans ce dossier juridique :

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Crédit à la consommation

Organisme de prêt

Surendettement

Information précontractuelle

Responsabilité du banquier

Saisie par l'huissier

Remboursement anticipé

Rachat de créances

Prêt étudiants

Remboursement

Echelonnement

Délai de grâce

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Extrait de notre dossier

Je ne parviens plus à payer mes échéances de crédit à la consommation et l’organisme de prêt a envoyé un huissier à mon domicile pour me signifier une injonction de payer. Quels sont les risques et que faire ?

Lorsque l'emprunteur ne parvient plus à s'acquitter de ses échéances de crédit, l'organisme de prêt est au préalable tenu d'informer celui-ci sur les risques présentés par sa défaillance (1). En effet, il doit le prévenir de son droit d'exiger le remboursement immédiat du capital restant dû, majoré des intérêts échus mais non payés (2), ainsi que le paiement en sus d'une éventuelle indemnité. Ces sommes produisent des intérêts de retard à un taux égal à celui du prêt. Le contrat de prêt a pu également prévoir une clause pénale, mettant à la charge de l'emprunteur défaillant une certaine somme à titre de dommages et intérêts (3).

De même, le prêteur peut mettre à la charge de l'emprunteur défaillant le remboursement des frais qui auront été occasionnés du fait de cette défaillance, comme les frais de recouvrement (mais ne peut appliquer de remboursement forfaitaire de ces frais de recouvrement) (4).

Le tribunal compétent en matière d'action en paiement d'un crédit à la consommation est le tribunal d'instance, et l'action doit y être portée dans les 2 ans du premier incident de paiement, sous peine de forclusion (5).

Toutefois, le créancier, donc la banque, peut utiliser une simple injonction de payer afin de recouvrer les sommes lui étant dues (6). Il s'agit d'une procédure rapide et non contradictoire qui lui permet de demander au Président du tribunal d'instance de constater qu'il existe une dette. Si aucun doute n'est possible concernant son existence, le Président rend une ordonnance portant injonction de payer condamnant l'emprunteur à payer les sommes dues. L'emprunteur en est informé par un huissier de justice qui vient lui signifier.

A partir de la signification, le débiteur dispose d'un délai de 1 mois pour éventuellement contester la décision, lorsqu'il estime que la dette n'est pas due. Si à l'expiration d'un délai de 1 mois l'emprunteur ne s'est pas manifesté, le prêteur peut demander au juge d'apposer la formule exécutoire sur l'ordonnance, qui possède alors valeur de jugement et est à nouveau signifiée par huissier auprès du débiteur.

Si le débiteur ne s'acquitte toujours pas des sommes dues, le créancier peut alors recourir à des mesures d'exécution forcées, telles qu'une saisie sur les comptes bancaires (saisie attribution), une saisie sur salaire, ou la saisie des biens du débiteur (saisie vente). Les risques sont donc importants pour l'emprunteur.

Toutefois, si celui-ci se trouve dans l'impossibilité réelle de s'acquitter de sa dette, il est conseillé de ne pas laisser la situation s'envenimer. Il est en effet possible de demander des délais de paiement à l'amiable auprès de l'organisme bancaire en lui exposant ses difficultés ou un délai de grâce auprès du juge (7), de manière à avoir le temps de se rétablir ou à défaut de déposer un dossier de surendettement.

Les dernières informations de Mickaël Felix, juriste expert

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La mise à jour du 31 mars 2016 concerne :

46,5% des ménages détenaient un crédit en 2015. Le taux de détention des crédits à la consommation s'est établi à 26%, soit en augmentation pour la première fois depuis 2008 ! (Observatoire des crédits aux ménages - novembre 2015)

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La mise à jour du 17 mars 2016 concerne :

Ce dossier est à jour de l'Ordonnance (n°2016-301) du 14 mars 2016 relative à la partie législative du Code de la consommation, et de l'Ordonnance (n°2016-131) du 10 février 2016 portant réforme du Droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations.

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