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Garanti à jour - Rédigé par des juristes
Vous vous interrogez sur l’obligation d'information du banquier et estimez n'avoir pas été suffisamment averti des risques présentés par le crédit à la consommation ? Vous cherchez une solution pour regrouper vos différents crédits afin d’en faciliter le remboursement ? Vous ne parvenez plus à payer vos échéances et souhaitez savoir si la banque peut saisir vos biens, et ceux de votre conjoint ? Voici ce qu'il faut faire ...
Afin de protéger au mieux les intérêts des consommateurs, parfois vulnérables au regard de leur connaissance de la loi et des risques présentés par la souscription d’un ou de plusieurs crédits à la consommation, la réglementation impose au banquier une importante obligation préalable d’information. A défaut, il vous sera possible d’engager sa responsabilité.
De plus, si vous avez souscrit plusieurs crédits à la consommation auxquels vous avez peut-être du mal à faire face, vous envisagez peut être la mise en place d’un rachat de dettes, ou d’un regroupement de crédits. Cette pratique se trouve également encadrée.
Il demeure toujours possible, en cas de grande difficulté, de chercher un accord amiable avec votre organisme de prêt, afin de vous accorder sur un échelonnement de votre créance, et à défaut, de saisir le juge afin d’obtenir un délai de grâce.
Si malheureusement, vous êtes déjà en difficulté et que vous ne parvenez plus à payer les échéances de votre crédit, vous craignez probablement les conséquences de cette défaillance et la manière dont l’organisme de prêt va recouvrer se créance.
La banque pourra en effet procéder à la saisie de certains de vos biens, mais qu’en est-il des biens que vous possédez en commun avec votre conjoint ? Sont-ils à l’abri ?
Si vous avez souscrit une assurance perte d’emploi pour votre crédit à la consommation, et que la banque refuse de prendre en charge les mensualités de votre crédit lorsque vous avez été licencié au motif de votre adhérence à un Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP), vous pouvez peut être avoir gain de cause auprès d’elle.
Dans le cas inverse, et si vous connaissez une entrée importante d’argent et décidez de procéder au remboursement anticipé de votre crédit, les indemnités que le banquier peut exiger à cette occasion se trouvent strictement encadrées.
Vous trouverez les réponses à ces différentes problématiques ainsi que les outils vous permettant de faire valoir vos droits dans le présent dossier.
Ce dossier contient des informations relatives :
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Un consommateur ayant souscrit un crédit à la consommation peut à tout moment le rembourser par anticipation, en partie, ou en totalité, s'il a une grosse entrée d'argent par exemple. L'organisme de crédit ne peut pas lui faire payer les intérêts et les frais qui auraient été appliqués à la durée résiduelle du contrat (c'est-à-dire pour la durée qui restait si l'emprunt avait continué comme prévu initialement) (1).
Le prêteur ne peut exiger aucune indemnité ou pénalité à cette occasion dans les cas suivants :
Si le consommateur se trouve dans un autre cas, le prêteur peut exiger le paiement d'une indemnité (mais aucun frais supplémentaires en plus de celle-ci). Plusieurs cas de figure peuvent alors se présenter :
Pour les contrats de location (les contrats de location avec option d'achat, tels que le crédit-bail ou le leasing pour l'achat d'un véhicule, par exemple), cependant, le remboursement anticipé tel qu'exposé précédemment n'est pas possible (3).
En revanche, lorsque le remboursement anticipé est dû à une défaillance de l'emprunteur (par exemple si celui-ci ne respecte pas le paiement de ses échéances), le prêteur peut demander le remboursement immédiat du capital qui reste dû (4). Il peut alors exiger les intérêts échus qui n'ont pas été payés. Dans ce cas, les sommes qui sont dues par le client sont majorées au même taux que celui du prêt. De plus, le prêteur peut exiger une indemnité. Celle-ci ne peut toutefois pas être supérieure à 8% du capital restant dû (5).
le 31/03/2016
46,5% des ménages détenaient un crédit en 2015. Le taux de détention des crédits à la consommation s'est établi à 26%, soit en augmentation pour la première fois depuis 2008 ! (Observatoire des crédits aux ménages - novembre 2015)