L’indemnité pour langues étrangères indemnise certains salariés de qui l’on exige qu’ils parlent une langue étrangère dans le cadre de leur activité professionnelle.
Versement aux ouvriers :
Peuvent ainsi en bénéficier les conducteurs de car affectés à un service de transport de tourisme et les conducteurs de voitures particulières affectés à un service de grande remise qui utilisent une langue étrangère qu’ils parlent couramment, à la demande de leur employeur.
Cette indemnité est versée, en plus du salaire garanti de son emploi et pour chaque journée ou fraction de journée d’utilisation.
Elle est calculée à raison de 2,5% du salaire minimal professionnel national hebdomadaire d'un conducteur-receveur de car (1).
Versement aux Etam :
Quant aux Etam qui occupent un emploi exigeant la connaissance d'une langue étrangère suffisante pour assurer couramment la traduction ou la rédaction d'un texte, le montant de l’indemnité mensuelle est égal à un pourcentage du salaire garanti (2) :
- pour les traducteurs :
- 8,80% du salaire garanti au coefficient 148,5 pour les employés ;
- 8,80% du salaire garanti au coefficient 150 pour les techniciens et agents de maîtrise - pour les traducteurs et rédacteurs :
- 13,20% du salaire garanti au coefficient 148,5 pour les employés ;
- 13,20% du salaire garanti au coefficient 150 pour les techniciens et agents de maîtrise.
Les indemnités sont attribuées indépendamment pour chaque langue lorsqu'il y a utilisation de plusieurs langues étrangères.
Pour les sténodactylographes et les sténotypistes chargés de prendre des textes dictés en langue étrangère et de les dactylographier correctement dans la même langue, il faut ajouter à l’indemnité mensuelle prévue pour les rédacteurs et les traducteurs, une indemnité mensuelle égale à 2,20% du salaire au coefficient 148,5 par langue utilisée en sténographie ou sténotypie.
Les ouvriers et Etam peuvent en bénéficier sans condition d’ancienneté. En revanche, une telle indemnité n’est pas prévue pour les cadres.
Bien expliqué