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Procédure de licenciement pour inaptitude professionnelle ou non professionnelle

Découvrez comment gérer un licenciement pour inaptitude avec ce dossier rédigé par un juriste ! Procédure à suivre, délais légaux et indemnités à verser... Profitez d'informations pratiques et de modèles de documents pour sécuriser vos démarches et respecter la loi. Téléchargez ce guide pour éviter les erreurs et protéger votre entreprise en cas d'inaptitude professionnelle ou non professionnelle... Lire la suite

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En bref

Notre dossier juridique pour vous guider : reclasser ou licencier un salarié inapte

L'engagement d'une procédure de licenciement pour inaptitude peut générer beaucoup d'interrogations pour vous, employeur, pour lesquelles vous attendez des réponses précises : par quoi devez-vous commencer ? Quelles étapes devez-vous respecter avant de notifier son licenciement à votre salarié ? Quel type de procédure de licenciement a vocation à s'appliquer ? Quelles mentions obligatoires doit contenir la lettre de licenciement ?

Ce dossier vous permet :

  • de comprendre la procédure
  • de maîtriser les délais
  • de calculer les indemnités de licenciement
  • de prévenir les litiges
  • d'adapter la procédure à votre situation

Pourquoi utiliser notre dossier ? 

Rédigé par nos juristes experts, notre dossier est régulièrement mis à jour pour intégrer les dernières évolutions législatives. Vous y trouverez des réponses aux problématiques les plus courantes ainsi que des fiches pratiques pour chaque étape clé du processus. Complet et accessible, il vous aide à gérer la procédure en toute simplicité, tout en garantissant la conformité avec la législation en vigueur.


Comment se passe un licenciement pour inaptitude au travail ? Quelles sont les étapes à respecter ?

À la suite d'un arrêt de travail pour maladie, accident de la vie courante, maladie professionnelle ou accident du travail, l'un de vos salariés peut être déclaré inapte à son poste par le médecin du travail à l'occasion d'un examen médical.

Recherche de reclassement suite à avis d'inaptitude

Dans une telle situation et sauf cas de dispense prévus par la loi, vous êtes dans l'obligation de rechercher une solution de reclassement pour votre salarié, et de lui proposer un autre emploi correspondant à ses nouvelles capacités professionnelles, et aussi comparable que possible à l'emploi précédemment occupé.

C'est ce que l'on appelle "l'obligation de reclassement", que vous êtes tenu de respecter, que l'inaptitude du salarié soit d'origine professionnelle (due à un accident du travail ou à une maladie professionnelle) ou non professionnelle.

Si, malgré des recherches sérieuses et loyales, le reclassement du salarié s'avère impossible ou que celui-ci refuse les offres de reclassement proposées, vous avez la possibilité d'engager une procédure de licenciement pour inaptitude.

Procédure de licenciement pour inaptitude : comment se déroule un entretien préalable ? Quel est le délai de préavis ? Calcul indemnités ?

Le licenciement pour inaptitude nécessite de respecter une procédure stricte, avec convocation à entretien, réalisation de l'entretien préalable, envoie de la lettre de licenciement, indemnisation. Sur ce dernier point, il existe une différence entre l'indemnité de licenciement pour inaptitude professionnelle et l'indemnité de licenciement pour inaptitude non professionnelle.

Notre dossier vous indique toute la procédure à suivre, pour ne commettre aucune erreur (questions réponses, fiches explicatives, modèles de lettre pour vous faire gagner du temps...). Nous vous détaillons également les spécificités concernant l'indemnité de licenciement pour inaptitude.

Contenu du dossier :

Pour vous aider à faire le point et éviter les erreurs, notre dossier contient plusieurs contenus, relatifs notamment :

  • à l'obligation de reclassement de l'employeur (définition, modalités, consultation du CSE, cas de dispense, preuves à détenir, formalisme, sanctions) ;
  • à la procédure de licenciement pour inaptitude (démarche préalable obligatoire, type de procédure à mettre en place, préavis, indemnités de rupture dues au salarié (selon l'origine professionnelle ou non professionnelle de son inaptitude), possibilité de rupture conventionnelle, sanctions en cas de manquement, traitement du refus, abusif ou non abusif, du poste de reclassement par le salarié) ;
  • ...

Ce dossier juridique dédié contient :

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27 Questions essentielles

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6 Modèles de lettres

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4 Fiches express

Les notions clés abordées dans ce dossier juridique :

Illustration dossier

Inaptitude professionnelle

Inaptitude non professionnelle

Indemnité spéciale de licenciement

Accident ou maladie

Accident du travail

Maladie professionnelle

Reprise des salaires

Avis d’inaptitude

Médecin du travail

Préconisation

Reclassement

Recherche de poste

Périmètre de recherche

Inaptitude au poste de travail

Dispense de reclassement

État de santé

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La question du moment

Est-ce à l'employeur de prouver le caractère loyal de ses recherches de reclassement, en cas de contentieux ?

Non ! 

Depuis un arrêt rendu par la Cour de cassation le 4 septembre 2024, la preuve du caractère loyal des recherches de reclassement, pèse sur le salarié, et non sur l'employeur

Tout d'abord, il faut rappeler que les recherches de reclassement, en cas d'inaptitude, doivent être réalisées de façon loyale et sérieuse par l'employeur. 

Le sérieux de la recherche s'apprécie notamment au regard des précisions et des informations pratiques délivrées sur le poste proposé en reclassement. Ainsi, l'employeur qui propose un poste de reclassement sans préciser les conditions d'emploi, la rémunération, les horaires de travail de ce poste, malgré la demande du salarié, peut être considéré comme ayant manqué à son obligation de reclassement.

Cette preuve résulte aussi des efforts de l'employeur à adapter, transformer ou effectuer des mutations sur le poste du salarié.

Si l'employeur ne justifie pas qu'il a envisagé un quelconque aménagement de poste ou du temps de travail, il sera réputé ne pas avoir satisfait à son obligation de reclassement (1) quand bien même celui-ci produit la preuve de nombreuses recherches de reclassement (2).

Il faut également savoir que l'employeur ne doit pas simplement faire des propositions de postes au hasard. Elles doivent tenir compte des préconisations du médecin du travail pour que l'employeur soit réputé avoir rempli son obligation de reclassement.

L'employeur n'est pas dans l'obligation de proposer au salarié tous les postes vacants de l'entreprise. La Cour de cassation estime que l'employeur remplit son obligation de reclassement si  (3) :

  • d'une part, il propose au salarié plusieurs offres de reclassement correspondant aux recommandations de la médecine du travail, dont des postes comparables à celui précédemment occupé par le salarié ;
  • et d'autre part, que le salarié refuse de se rendre à l'entretien qui lui a été proposé pour parler de ces possibilités.

La charge de la preuve de la loyauté des recherches de reclassement :

Lorsque l'employeur a proposé un emploi conforme aux préconisations du médecin et aux règles indiquées ci-dessus (capacités du salarié, activité comparable à l'emploi précédent...), l'obligation de recherche de reclassement est réputée satisfaite

Dans ce cas, il appartient au salarié de démontrer que cette proposition n'a pas été faite loyalement (la charge de la preuve pèse sur le salarié, et non sur l'employeur : ce n’est pas à l’employeur de rapporter la preuve que sa proposition a été faite de manière loyale, mais c'est au salarié de prouver que la proposition n'a pas été faite de manière loyale). C'est ce qui a été jugé dans un arrêt du 4 septembre 2024 (4).

Détail de l'arrêt du 4 septembre, pour bien comprendre :

Dans cette affaire, un salarié a été déclaré inapte à son poste par le médecin du travail, puis il a été licencié pour inaptitude et impossibilité de reclassement. Le salarié estimait que son licenciement était sans cause réelle et sérieuse, car l'employeur a manqué, selon lui, à son obligation de reclassement.

La Cour d'appel est tout d'abord allée dans ce sens. En effet, pour dire le licenciement sans cause réelle et sérieuse, l'arrêt d'appel a constaté que les pièces versées démontraient qu'au-delà des 9 postes proposés, tous éloignés géographiquement du domicile du salarié, il existait de nombreux autres postes à pourvoir et que la société ne produisait pas le registre unique du personnel de ses établissements situés sur la région Normandie.

La Cour d'appel a retenu qu'à défaut de rapporter la preuve qu'il n'existait pas, en Normandie, de postes disponibles compatibles avec les qualifications et les capacités physiques du salarié, l'employeur ne démontrait pas avoir respecté son obligation de reclassement dans des conditions suffisamment loyales et sérieuses.

Cependant, la Cour de cassation a cassé et annulé l'arrêt d'appel, considérant qu'en rendant cette décision, la Cour d'appel avait inversé la charge de la preuve. Elle considère qu'à partir du moment où l'employeur a proposé un emploi, dans les conditions prévues par la loi, et en prenant en compte l'avis et les indications du médecin du travail, l'obligation de reclassement est réputée satisfaite. Il revient alors au salarié de démontrer que cette proposition n'a pas été faite loyalement.

Ainsi, dans cette affaire, ce n'est pas à l'employeur de rapporter la preuve de l'absence, en Normandie, de poste disponible compatible avec les qualifications et capacités physiques du salarié. Il n'est pas non plus possible de déduire de l'absence de cette preuve apportée par l'employeur, que ce dernier est de mauvaise foi. C'est au salarié de rapporter la preuve de l'existence d'un poste plus adapté à ses voeux et de rapporter la preuve de la déloyauté subséquente de l'employeur dans l'exécution de son obligation de reclassement.

Pour conclure, la charge de la preuve de la déloyauté de l'employeur, dans la recherche de reclassement, pèse sur le salarié, et non sur l'employeur.


Le mot de l'auteur

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La mise à jour du 03 janvier 2025 concerne :

Un arrêt du 4 décembre 2024 rappelle que, si l'avis d'inaptitude a été remis en main propre au salarié, il est impératif d'obtenir un émargement ou un récépissé, pour prouver la bonne remise. Sans respect de cette formalité, la notification de l'avis est considérée comme irrégulière, et le délai pour contester l'avis (par l'employeur ou le salarié) ne peut pas commencer à courir. L'avis d'inaptitude peut ainsi être contesté au-delà de date supposée d'expiration du délai.

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La mise à jour du 25 novembre 2024 concerne :

Les 4 "nouveaux" modèles (avis d'inaptitude, d'aptitude, attestation de suivi individuel de l'état de santé du salarié et proposition d'aménagement du poste de travail), qui étaient applicables depuis le 11 octobre 2024, sont finalement abrogés par arrêté du 21 novembre 2024. Les modèles de 2017 sont donc de nouveau utilisés.

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La mise à jour du 25 octobre 2024 concerne :

Depuis le 11 octobre 2024, 4 nouveaux modèles (avis d'inaptitude, d'aptitude, attestation de suivi individuel de l'état de santé du salarié et proposition d'aménagement du poste de travail) sont applicables. Ils ont été publiés par un arrêté du Ministère du Travail, mais le déploiement pratique peut prendre plus de temps. Il s'agit de modèles utilisés par les professionnels de santé et transmis au salarié et à son employeur.

Procédure de licenciement pour inaptitude professionnelle ou non professionnelle

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  • le 20/08/2023

    Dossier très bien expliqué

  • le 19/07/2023

    Article très utile et clairement expliqué.

  • le 28/04/2023

    Le juriste été a l'écoute et a répondu a mes questions

  • le 27/04/2023

    Très explicite ce support, il a retenu toute mon attention sans omettre les membres élus représentants employeurs et osr au sein de notre structure. immense merci pour toute votre documentation, ainsi que pour l'amabilité témoignée par l'équipe juritravail, écoute très attentionnée je tiens à le préciser. cordialement,

  • le 21/04/2023

    Trop confus et pas ordonné

  • le 13/10/2022

    Bonne vision générale

  • le 12/04/2022

    Il est vraiment dommage de ne pas pouvoir en une seule fois télécharger le dossier modèles de lettres fiches exxpress en un seul clic. c'est une perte de temps

  • le 24/02/2021

    Un dossier complet et très compréhensif.

  • le 20/02/2021

    Commande rapide et complète mais j'ai fait une erreur. on m'a proposé de me rembourser. personnes très aimables

  • le 15/01/2021

    Parfait !

  • le 19/12/2020

    Ce document correspond parfaitement a ce que je pensé pour mon cas

  • le 02/09/2020

    Une réponse très rapide et un entretien lair et courtois.

  • le 08/06/2017

    Bjr, les questions sont retracées, les reponses fournies avec textes code du travail ou jurisprudence, ce qui permet de defendre correctement nos salaries en qualité de dp.

  • le 03/12/2016

    Le sujet est compliqué lorsque l'on est pas spécialiste. vos articles m'ont permis de d'avoir une vue d'ensemble intéressante. merci

  • le 02/05/2016

    Repond à ma demande, dossier complet

  • le 10/03/2016

    Marche à suivre explicite

  • le 03/03/2016

    Je suis en train d etudier le document

  • le 08/01/2016

    Par rapport aux modèles je suis satisfaite,mais l'inaptitude dans mon cas n'est pas d'ordre professionnelle ,c'est un accident personnel,une seule comm tél c'est trop juste

  • le 16/08/2015

    Oui super''

  • le 28/07/2015

    Explication très clair, et accessible à tous.

  • le 27/06/2015

    Clair, précis, on en demande pas plus !!! merci à toute l'équipe!!!

  • le 26/11/2014

    Les démarches à effectuer sont trés précises et permettent de mieux apprécier les diverses composantes

  • le 17/10/2014

    Nous avons été bien renseignés sur le dossier qui nous interressait. les démarches à suivre sont explicites et les modèles de lettres très convenables.

  • le 15/10/2014

    Votre dossier est bien conçu et me paraît très complet. il répond à mon besoin ponctuel. merci.

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