Retrouvez les coordonnées d'avocats partout en France dans notre annuaire.
Appelez notre équipe au 01 75 75 42 33 pour vous faire accompagner (prix d'un appel local).
Lettre de licenciement pour impossibilité de reclassement suite à une inaptitude...
Envie d'en lire davantage ? Abonnez-vous
13804 utilisateurs ont déjà consulté ce modèle de lettre
4,80€ TTC
Rédigé par un juriste
Prêt à l’emploi
Téléchargement immédiat
En bref
Un de vos salariés a été déclaré inapte par le médecin du travail. L'origine de son inaptitude est professionnelle, c'est-à-dire qu'elle est consécutive à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous lui avez proposé des postes de reclassement et des adaptations de postes qu'il a refusés ou encore, aucun poste de reclassement, malgré des recherches sérieuses, ne peut convenir à ses capacités et aux recommandations du médecin du travail.
Vous avez donc entamé la procédure de licenciement et réalisé l'entretien préalable. Vous souhaitez maintenant lui faire parvenir la notification de son licenciement.
L'envoi de la lettre de notification doit être fait par courrier recommandé avec accusé de réception.
Lorsqu'il est impossible à l'employeur de proposer un autre emploi au salarié, il lui fait connaître par écrit les motifs qui s'opposent à son reclassement.
L’employeur qui licencie un salarié sans notifier par écrit les motifs qui s’opposent au reclassement peut être condamné à lui verser des dommages-intérêts (Cass. Soc., 25 janvier 2023, n°21-17663).
Ainsi, l'employeur ne peut rompre le contrat de travail que s'il justifie :
Toutefois, si l’avis d’inaptitude mentionne que “l’état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans un emploi dans cette entreprise” et qu’elle appartient à un groupe, l’employeur doit chercher un reclassement au niveau du groupe. À défaut, l’employeur est réputé ne pas avoir satisfait à son obligation de reclassement (Cass. Soc., 8 février 2023, n°21-11356).
Par ailleurs, l’avis du médecin du travail doit mentionner expressément cette formulation et ce, au mot près. Il est donc impératif que l’employeur vérifie la formulation inscrite dans l’avis d’inaptitude établi par le médecin du travail avant de licencier le salarié pour inaptitude (Cass. Soc., 13 septembre 2023, n°22-12970). Dès lors que la formulation inscrite n’est pas exacte, l’employeur n’est, de surcroît, pas dispensé de rechercher un poste de reclassement pour le salarié et le licenciement prononcé, le cas échéant, n’est pas valable.
L’employeur qui envisage de prononcer un licenciement pour inaptitude doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel : entretien préalable, notification et motivation du licenciement.
La lettre de licenciement ne doit pas être motivée uniquement par l'inaptitude du salarié. Le licenciement pour inaptitude ne peut être valable que si la lettre notifiant la rupture du contrat de travail invoque :
Si l'une des deux mentions est manquante, le licenciement devient sans cause réelle et sérieuse (Cass. Soc., 9 avril 2008, n°07-40356).
Lorsque le licenciement est justifié par l’impossibilité de reclassement, la lettre de licenciement doit ainsi préciser qu’il s'agit d'un licenciement pour inaptitude, mais également que le licenciement est justifié par l'impossibilité de reclassement.
Par ailleurs, lorsque le licenciement est justifié par l'avis d'inaptitude du médecin du travail mentionnant que “tout maintien dans l'entreprise serait gravement préjudiciable à sa santé'' ou que “l'état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans un emploi”, il n'est pas nécessaire que la lettre de licenciement mentionne l'impossibilité de reclassement. En effet, il s'agit de motifs autonomes de licenciement, qui dispensent l'employeur de son obligation de reclassement.
Quand l'impossibilité de reclassement s'explique par le refus du poste proposé, ce refus peut constituer un motif de licenciement pour inaptitude à part entière. En effet, le refus d'un poste de reclassement peut à lui seul justifier le licenciement pour inaptitude à la condition que l'employeur ait proposé au salarié, loyalement, en tenant compte des préconisations et indications du médecin du travail, un emploi approprié à ses capacités, aussi comparable que possible à l'emploi précédemment occupé, au besoin par la mise en œuvre de mesures telles que mutations, aménagements, adaptations ou transformations de postes existants ou aménagement du temps de travail.
La Cour de cassation (Cass. Soc, 26 janvier 2022, n°20-20369) a implicitement admis que le refus d'un seul poste de reclassement conforme suffit à justifier que l'employeur a respecté son obligation de reclassement et que ce refus est un motif de licenciement pour inaptitude. Le refus d'un poste de reclassement suffit alors à motiver le licenciement pour inaptitude. Il ne semble donc plus nécessaire que la lettre de licenciement mentionne, en plus, l'impossibilité de reclassement.
En cas de licenciement pour inaptitude, le préavis n'est pas exécuté et le contrat de travail est rompu à la date de notification du licenciement.
Toutefois, le salarié a droit à une indemnité compensatrice de préavis puisque l'origine de la maladie ou de l'accident est professionnelle.
Par L'équipe Juritravail le 04/10/2024 • 3076 vues
La rupture d’un contrat de travail peut se produire de différentes manières en fonction des circonstances et des motivations des employeurs ou des salariés. Chaque type de rupture obéit à...
Par Yoan El Hadjjam le 13/08/2024 • 2148416 vues
Un salarié s'est absenté de son poste de travail sans se justifier ? Vous pensez qu'il peut...
Par Alexandra Marion le 01/08/2024 • 194140 vues
Votre salarié a commis une faute et vous souhaitez le sanctionner ? Vous envisagez de prononcer...
Par Caroline Audenaert Filliol le 17/05/2024 • 105029 vues
L'un de vos salariés est en arrêt maladie longue durée. Il ne pourra pas être présent...
Vous souhaitez consulter un avocat compétent en droit du travail proche de chez vous ?
Retrouvez les coordonnées d'avocats partout en France dans notre annuaire.
Appelez notre équipe au 01 75 75 42 33 pour vous faire accompagner (prix d'un appel local).
Ils partagent leurs expériences
Contenu complet, synthétique et avec un vocabulaire adapté
03/10/2024
Cette lettre de refus est bien
02/10/2024
conforme à mes attentes
01/10/2024
Concernant mon expérience on line, je retrouve des textes qui sont fort intéressants et je suis satisfaite. En revanche, il se peut que dans quelque temps, j'aurai besoin d'une évaluation auprès d'un avocat spécialisé, à ce moment-là, je...
30/09/2024
Accueil tél rapide et de qualité. Convivialité du site. Bonne base documentaire. Actualités juridiques à jour. Interlocuteurs/trices juridiques très compétents.tes. SITE A RECOMMANDER.
29/09/2024
Ce que pensent nos clients :
Robert F.
le 13/01/2015
Notamment avec les explications et les recommandations jointes