De nombreux témoignages ont révélés plusieurs difficultés liées aux conséquences d'impayés des frais de cantines scolaires. En effet, suite à ces impayés de nombreux restaurants scolaires ont privé des enfants de cantine ou ne leur ont plus délivré de repas normaux (simple morceau de pain). Ces situations sont malheureusement de plus en plus fréquentes et ont tendance à stigmatiser l'enfant et lui porter préjudice.
Le Défenseur des droits (1) dans son rapport (2) reconnaît la restauration scolaire comme un service public à vocation sociale. Les restaurants scolaires doivent être ouverts à tous les parents qui désirent y placer leurs enfants sans distinction selon leurs moyens financiers.
Avant d'interdire l'accès à un enfant au restaurant scolaire pour cause d'impayés, il convient de mettre en place une procédure afin d'informer la famille de la situation. Ainsi, une fois l'impayé constaté, une première lettre de relance doit être envoyée à la famille, puis une seconde en l'absence de réponse.
Ensuite, la mairie à l'obligation de prendre contact avec la famille et de l'orienter vers le CCAS de la commune afin qu'il mettre en œuvre des étalements de dettes. Si à l'issue de cette rencontre, aucune solution n'est trouvée avec la famille, la commune peut alors émettre un titre exécutoire afin de récupérer sa créance (3). En générale, cette procédure s'étale sur plusieurs mois.
Ce n'est qu'à l'issue de ces différentes étapes et de l'échec de tout dialogue ainsi que de recouvrement des sommes impayées, que la mairie peut décider, de ne plus admettre l'enfant à la cantine scolaire.
Il est rappelé que si l'école de la République est gratuite, la fourniture de repas ne l'est pas. Ce n'est pas à la collectivité locale de fournir gratuitement des repas aux enfants défavorisés, sauf délibération en ce sens du Conseil municipal.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement