Obligatoire depuis le 1er janvier 1992, le contrôle technique a pour finalité de vérifier le bon fonctionnement des organes essentiels du véhicule liés à la sécurité et au respect de l'environnement.
Un conducteur n'est autorisé à mettre ou maintenir en circulation son véhicule qu'après avoir passé le contrôle technique, vérifiant qu'il est en bon état de marche et en état satisfaisant d'entretien. En cas de non-respect de cette obligation, le titulaire de la carte grise encourt une contravention de quatrième classe, soit 135€ (1).
Lors d'une vente, le contrôle technique est requis dès lors que le véhicule est mis en circulation depuis plus de 4 ans (2).
Il n'est pas possible de faire immatriculer le véhicule au nom de l'acheteur à défaut de contrôle technique, effectivement celui-ci doit être communiqué à l'ANTS pour la demande d'immatriculation.
Rien n'empêche les parties de convenir ensemble que la réalisation du contrôle technique se fera au frais de l'acheteur, avant l'immatriculation du véhicule, il s'agit alors d'un supplément au prix de vente. Toutefois, il faut savoir que tant que le PV du contrôle technique n'est pas porté à la connaissance de l'acquéreur, celui-ci n'est pas engagé, de sorte que si des désordres sont relevés à l'occasion du contrôle technique réalisé aux frais de l'acheteur, celui-ci pourrait se désengager et exiger la restitution du prix de vente.
Effectivement l'article 3 de l'arrêté du 18 juin 1991 garantie que l'acheteur doit avoir pris connaissance du PV du contrôle technique avant la conclusion de la vente
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement