La concession octroyée par la mairie à un particulier lui confère un droit de jouissance et d'usage d'une portion délimitée du cimetière communal. Cependant, ce droit est nominatif (donc attribué à une personne particulière) et ne confère pas de droit de propriété.
N'étant propriétaire de la concession, le concessionnaire n'est pas en droit de la vendre à quiconque, toutefois, il peut toutefois transmettre les droits qui en découlent par héritage.
S'il s'agit d'une concession temporaire, il en perdra le droit d'usage et donc l'obligation d'entretien liée à l'issue du terme prévu par le contrat de concession. En revanche, s'il s'agit d'une concession perpétuelle, les droits et les obligations découlant du contrat ne cessent en principe pas.
Cependant, le titulaire de la concession peut renoncer à son droit et peut donc rétrocéder la concession à la commune, sous des conditions particulières. La demande de rétrocession doit, d'une part, émaner du titulaire de la concession et d'autre part, elle ne peut aboutir que si la concession n'est pas ou plus occupée (c'est-à-dire qu'il faut avoir fait procéder à l'exhumation des corps). Ainsi, les héritiers ne peuvent formuler cette demande mais sont, en principe, tenus de respecter les obligations nées du contrat de concession (notamment l'entretien) (1).
La seule possibilité offerte à l'héritier d'une concession pour se "débarrasser" de celle-ci est donc de l'abandonner, c'est-à-dire de cesser de la visiter et de l'entretenir. En effet, il est octroyé à chaque commune un droit de reprise des concessions attribuées et abandonnées. En outre, il n'existe aucun moyen de contrainte légale pour forcer quiconque à entretenir une concession. Cependant, la révocation de celle-ci ne peut être prononcée qu'après un constat d'abandon de la concession établi au bout d'une période minimum de 30 ans (2).
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement