L'abus de faiblesse est un délit qui consiste à solliciter un consommateur, notamment lors d'un démarchage à domicile, en abusant de sa situation de faiblesse ou d'ignorance, en raison de son âge, de son état de santé, de son infirmité, de sa mauvaise connaissance de la langue française…
Il s'agit de personnes n'étant pas en mesure d'apprécier la portée des engagements qu'elles prennent ou de déceler les ruses, les stratagèmes ou les artifices déployés par le professionnel pour les convaincre ou qui font apparaître qu'elles ont été soumises à une contrainte.
Lorsqu'un contrat est conclu à la suite d'un abus de faiblesse, il est considéré par les juges comme nul et de nul effet (1).
Si le consommateur, notamment en raison de son âge, n'était pas en mesure d'avoir suffisamment de discernement et que les conditions de l'abus de faiblesse sont réunies, il pourra, avant d'intenter toute action en justice, tenter d'obtenir le remboursement à l'amiable des sommes versées. En effet, il pourra s'adresser directement au professionnel par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) afin d'essayer de lui faire entendre raison, en lui exposant les risques qu'il encourt en cas de procès.
Lorsque les conditions de l'abus de faiblesse ne sont pas réunies, le problème peut éventuellement être envisagé sous l'angle des pratiques commerciales agressives, si le consommateur a été sollicité de manière répétée et insistante ou si le professionnel a fait usage d'une contrainte physique ou morale (2).
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement