Victime d'un accident de travail ou de trajet : déclaration, durée & indemnisation

Si l’employeur a une obligation de sécurité envers les salariés, ils sont eux-mêmes tenus de prendre soin de leur santé, de veiller à leur sécurité et à celles des autres salariés et personnes présentes sur le lieu de travail. 

Nous faisons le point sur les droits et obligations du salarié, en matière de prévention des risques professionnels.

Rappel : en 2022, 559 812 accidents du travail ont été déclarés pour les salariés des régimes général et agricole.

38 022 accidents du travail laissant des séquelles durables pour la victime.

789 décès sont à déplorer. 43 jeunes de moins de 25 ans sont décédés à la suite d’un accident du travail. 

À noter : 

Le ministère du Travail rappelle que :

• le risque routier doit être pris en compte dans tous ses aspects : les risques liés à la circulation routière, les risques inhérents à l’état des véhicules (entretien, ergonomie) ou encore ceux liés aux capacités physiques demandées aux utilisateurs réguliers ou occasionnels des véhicules automobiles, conducteurs ou passagers (pénibilité, exposition aux bruits, à la pollution, opérations de chargement ou de déchargement…) ;

• la chute de hauteur se caractérise par l’existence d’une dénivellation par opposition à la chute de plain-pied.
  Il s’agit des chutes subies par les personnes situées en élévation (toitures, élévateurs, escabeaux, marchepieds, etc…) ou en bordure d’une ouverture dans le sol (tranchées, fosses, etc.).
  Les accidents de chute de hauteur sont majoritairement de trois natures :
  - chute à travers un toit dont le matériau est fragile ;
  - chute dans le vide sur les extérieurs ;
  - chute dans un trou, d’une trémie ou d’une fenêtre ou encore dans un escalier.
  Parmi les principales causes des chutes de hauteur, on relève :
  - l’absence de protections collectives (échafaudage, plateformes sans garde-corps etc.) ; 
  - l’absence de protections individuelles (harnais antichute par exemple) ; 
  - un dispositif de protection défectueux ou mal utilisé (point d’ancrage non conforme, par exemple).

• les risques liés à la manutention manuelle. La manutention manuelle est à l’origine de 50 % des accidents du travail.
  Les risques générés par la manutention manuelle sont importants et variés. Ils se traduisent le plus souvent par des contusions, plaies, écrasements, fractures, douleurs dorsales, déchirements musculaires, etc. De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les chutes d’objets et les objets projetés sont parmi les principales causes de blessures, de lacérations ou de contusions pendant le travail de manutention manuelle.