Lorsqu'une amende forfaitaire est adressée au titulaire du certificat d'immatriculation, ce dernier peut contester cette contravention, en remplissant le « formulaire de requête en exonération » et en joignant tout élément de preuve justifiant le bien-fondé de sa contestation (1), comme évoqué dans la question "Je viens de recevoir une contravention pour une infraction dont je ne suis pas l’auteur (...) Comment puis-je la contester ?".
Le tout est adressé à l'officier du ministère public sous 45 jours par lettre recommandé avec accusé réception.
L'officier du ministère public se prononce sur la recevabilité de la demande, en vérifiant que les règles de forme ont bien été respectées (envoi par LRAR, avant l'expiration du délai, formulaire dûment complété avec les pièces justificatives, etc.). Il ne se prononce pas sur le bien-fondé de cette contestation, relevant de la seule compétence du juge (2).
L'officier du ministère public peut :
- soit classer le dossier sans suite, ce qui implique qu'il renonce aux poursuites. Sa décision doit être adressée à l'auteur de la contestation. Ce document permet le remboursement de la consignation si nécessaire ;
- soit considérer la demande irrecevable car la procédure de contestation n'a pas été respectée. Un courrier notifiant la décision prise doit être envoyé au contrevenant ;
- soit transmettre l'ensemble du dossier au juge pour qu'il se prononce sur le bien fondée de la contestation, soit en renonçant aux poursuites, soit en condamnant le contrevenant.
Si aucune réponse n'a été adressée à l'auteur de l'infraction concernant la suite donnée à sa contestation et qu'il reçoit par la suite un avis d'amende forfaitaire majorée, cela signifie que sa contestation a été jugé irrecevable (envoi en lettre simple, ou hors délai).
Il a la possibilité de payer ou bien de contester l'amende majorée. Là encore, le respect de la procédure de contestation est primordial si l'on ne veut pas que cette nouvelle contestation soit, dès le départ, rejetée.
Le modèle est un peu trop chargé avec des pages inutiles avant et après le contenu pertinent.