La législation en matière de consommation impose aux vendeurs professionnels de respecter un ensemble d'obligations, sous peine de sanction, et ce en vue de garantir une protection accrue du consommateur profane.
A cet effet, le vendeur est tenu de communiquer à son client un certain nombre d'informations pré-contractuelles qu'il formalise généralement au sein d'un document appelé "conditions générales de vente (CGV)", à plus forte raison lorsqu'il s'agit d'une vente à distance où le consommateur n'est pas mis physiquement en présence de son vendeur (1).
La communication doit permettre au consommateur de prendre raisonnablement connaissance de ce à quoi il s'engage, afin qu'il donne un consentement éclairé au contrat proposé.
Si ces règles sont "facilement" applicables lorsque le vendeur et le consommateur résident dans le même pays, elles posent problème lorsque le professionnel dirige ses activités vers l'étranger, d'autant plus si les pays visés ne sont pas francophones. En effet, il est alors plus difficile de considérer que celui-ci a satisfait à son obligation de délivrer une information claire au consommateur.
Pour autant, aucun texte n'exprime expressément l'obligation faite au vendeur de traduire ses CGV, mais celle-ci est vivement conseillée. Il convient également de s'adapter à la législation du pays concerné car entre la loi applicable dans son pays de résidence et celle du professionnel, le consommateur a toujours droit à la protection la plus forte.
En tout état de cause, le consommateur étranger peut toujours tenter d'agir contre le professionnel en considérant qu'il n'a pas eu une information claire et compréhensible dans le respect de la loyauté contractuelle, d'où l'intérêt de proposer une traduction de ses CGV.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement