Avant de conclure un contrat de vente par internet, le professionnel doit informer le client de manière lisible et compréhensible de la date ou du délai auquel il s'engage à livrer le produit (1). Dans le cas où il n'aurait pas apporté de précision au consommateur quant à une date de livraison, il est tenu de livrer le bien au plus tard 30 jours après la conclusion du contrat (2).
A défaut, s'il ne respecte pas ce délai, et si après avoir accordé un délai supplémentaire raisonnable au vendeur, celui-ci n'est toujours pas capable de l'honorer, le client peut annuler le contrat par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou par écrit sur un support durable (c'est-à-dire permettant de stocker les informations, comme un mail par exemple). Le délai supplémentaire raisonnable accordé par le client doit également être notifié au vendeur selon les mêmes modalités. Il est néanmoins recommandé d'utiliser autant que possible le courrier RAR pour ce genre de démarche, puisqu'il permet au client d'en conserver une preuve. Le contrat sera alors considéré comme résolu à la réception de la lettre ou de l'écrit, à moins que le vendeur n'ait effectué la livraison entre temps.
Cependant, si le vendeur refuse d'effectuer la livraison ou si le délai de livraison qui avait été indiqué au client lors de sa commande constituait pour lui une condition essentielle du contrat, en fonction des circonstances (par exemple un achat pour Noël), ou s'il avait été fixé en raison d'une demande expresse qu'il aurait faite au commerçant, il peut immédiatement résoudre cette vente en lui faisant parvenir, de la même manière, une LRAR ou par écrit sur un support durable (3).
Une fois que le consommateur a résolu le contrat de vente, le professionnel a l'obligation de lui rembourser toutes les sommes versées au plus tard dans les 14 jours qui suivent la date d'annulation. Au-delà, et si le remboursement intervient dans les 30 jours qui suivent ce terme, la somme est majorée de 10 %. Jusqu'à 60 jours après ce terme, la majoration passe à 20%, puis à 50% au-delà (4).
Tout est très bien détaillé et présenté. Sauf que je recherche une réponse concernant : Après une rupture de contrat de travail de ma part en intérim, je suis allé voir mon médecin traitant quelques jours après parce que je me sentais...