Un accord de participation doit énoncer les règles de calcul et de gestion de la réserve de participation, et permettre aux salariés de comprendre l'ensemble du mécanisme.
Pour être valable, il doit contenir un certain nombre de clauses obligatoires :
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les conditions d'information des salariés sur l'existence, le contenu et l'application du régime de participation (1) ;
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la date de conclusion, de prise d'effet et la durée pour laquelle il est conclu ;
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la base, les modalités de calcul (formule de calcul), ainsi que les modalités d'affectation et de gestion de la participation (2) (l'accord de participation peut prévoir l'affectation des sommes constituant la réserve spéciale de participation à des comptes ouverts au nom des intéressés en application d'un plan d'épargne salariale) ;
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la durée d'indisponibilité des droits des salariés (3) ;
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les modalités et plafonds de répartition de la réserve entre les bénéficiaires (4) ;
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la nature et les modalités de gestion des droits des salariés sur les sommes constituant la réserve spéciale de participation (1) ;
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les modalités d'information des bénéficiaires sur les sommes attribuées au titre de la participation, le montant des droits à la participation dont ils peuvent demander le versement et le délai dans lequel ils peuvent formuler leur demande (5). L'accord peut également indiquer l'affectation d'une quote-part de ces sommes au plan d'épargne pour la retraite collectif ou au plan d'épargne retraite d'entreprise collectif, en cas d'absence de réponse de sa part. Il peut aussi prévoir, en cas de versement d'avance, les modalités de recueil de l'accord du salarié et l'impossibilité de débloquer le trop-perçu s'il a été affecté à un plan d'épargne salariale ou son reversement intégral sous la forme d'une retenue sur salaire, en l'absence d'une telle affectation.
Il contient également une clause d'équivalence avec le droit commun, lorsqu'il déroge à la formule de calcul légale, et le plafond retenu pour le montant global de la réserve de participation. À défaut, la moitié du bénéfice net comptable est retenu comme plafond.
Il est aussi possible d'indiquer, dans le texte de l'accord, les modalités de règlement des litiges et les modalités de révision de l'accord.
L'accord peut comporter d'autres clauses, facultatives, et correspondant aux adaptations ou aux précisions que les parties souhaitent adopter, par rapport aux dispositions légales, afin de prendre en compte les spécificités de l'entreprise.
Exemple : l'ancienneté requise des bénéficiaires, les modalités de répartition selon la durée de présence dans l'entreprise, etc.
En revanche, une clause de renonciation individuelle n'est pas admise, dans la mesure où ce type de clause va à l'encontre du caractère collectif des dispositifs de participation financière (6).
Ce que pensent nos clients :
Isabelle A.
le 19-05-2022
Dossiers très bien documentés