La taxe d'aménagement est instituée, depuis 2012 (1), dans les communes dotées d'un plan local d'urbanisme (PLU) ou d'un plan d'occupation des sols (POS) (2) afin de remplacer l'ensemble des taxes et participations d'urbanisme existantes (taxe locale d'équipement, taxe départementale des espaces naturels sensibles…).
Cette taxe s'applique aux opérations d'aménagement, de construction ou reconstruction ainsi qu'aux opérations d'agrandissement des bâtiments, installations ou aménagements de toute nature soumis à un régime d'autorisation sous réserve des exonérations prévues par la loi (3).
Le montant de la taxe d'aménagement est établi par la direction départementale des territoires (DDT) ou, le cas échéant, par la direction interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement (4). Elle en informe le bénéficiaire de l'autorisation d'urbanisme par simple lettre dès la vérification du calcul, et au plus tard 6 mois après le fait générateur de la taxe (opération à l'origine de la taxe). La taxe doit être payée en 2 fractions égales : au 14ème mois pour la première échéance et au 26ème mois pour la seconde échéance. Lorsque son montant est inférieur à 1500 euros, la taxe d'aménagement n'est payée qu'en une fois.
Que se passe-t-il lorsque la direction départementale des territoires (DDT) réclame le paiement de la taxe d'aménagement à l'un de ses administrés alors que ce dernier s'en est déjà acquitté ?
Dans une telle situation, il convient de contacter la DDT afin de lui expliquer la situation et les raisons de cette réclamation, en fournissant tout élément de preuve de ce paiement (n° de chèque avec relevé bancaire par exemple). Si la DDT se montre réticente et campe sur ses positions, l'administré concerné peut exercer un recours administratif (recours gracieux) auprès de la DDT afin qu'elle revoie sa demande. Si la requête est rejetée, il est possible de saisir le juge administratif (recours contentieux).
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement