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Location d'un logement meublé ou vide : les droits du bailleur et du locataire

Vous êtes locataire ou bailleur, vous allez ou avez signé un contrat de bail. Notre dossier fait le point sur les droits et obligations du locataire et du bailleur dans le cadre d'un bail d'habitation.... Lire la suite
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En bref

Le droit au logement : un droit fondamental

Pouvoir se loger de manière décente est un droit fondamental reconnu à toute personne. Il implique la liberté de choix pour toute personne de son mode d'habitation grâce au maintien et au développement d'un secteur locatif ouvert à toutes les catégories sociales. Aucune personne ne peut se voir refuser la location d'un logement pour un motif discriminatoire.

Ce droit au logement s'exerce dans le cadre des règles et lois qui le régissent.

Vous êtes locataire ? Vos droits et obligations

Au cours d'un contrat de location, le preneur (locataire) jouit de certains droits que le bailleur ne peut lui retirer mais il a également des obligations. Décence du logement, augmentation réglementée du loyer, mise à disposition gratuite d'un certain nombre de documents, aménagement du logement loué, interdiction de gros travaux, paiement du loyer, respect du voisinage, entretien du logement, occupation paisible des lieux sont autant d'aspects qui font partie des droits et obligations du locataire.

Vous êtes propriétaire ? Que n'avez-vous pas le droit de faire ?

En tant que bailleur, vous avez l'obligation de respecter un certain nombre d'exigences afin de permettre à votre locataire de jouir paisiblement du bien loué. À cet effet, vous ne pouvez pas détenir les clés du bien ou y accéder sans autorisation, empêcher le locataire de jouir paisiblement du bien, refuser de faire des travaux, etc.  


Dans quel cas utiliser ce dossier ?

Que vous soyez locataire ou bailleur, vous devez connaître les dispositions qui s'appliquent à chacune des parties pour pouvoir correctement exercer vos propres droits.

Pouvez-vous ajouter des éléments non signalés lors de l'état des lieux d'entrée ? Quelles sont les clauses interdites dans un contrat de bail ? Quelles sont les réparations locatives ou les charges récupérables ?

Le non-respect des obligations locatives

En cours de bail, si le locataire ne respecte pas ses obligations, il risque jusqu'à l'expulsion du logement.

Quelle est la procédure à mettre en œuvre par le bailleur ? Le locataire peut-il demander des délais de paiement ? Commandement de payer ou d'avoir à quitter les lieux, trêve hivernale... nous faisons le point.

Litiges fréquents en fin de bail

La rupture du bail ne signe pas la fin des conflits entre les anciennes parties au contrat de bail. En pratique, les litiges sont fréquents et peuvent se manifester dès la délivrance du congé : non-respect des conditions de forme, désaccord sur la durée du préavis, etc.

L'état des lieux de sortie (ou son défaut), la restitution totale ou partielle du dépôt de garantie, la régularisation des charges... sont des motifs réguliers de saisine du conciliateur de justice en vue d'une résolution amiable d'un différend.

Nous avons pris pour exemples les cas les plus fréquents afin de répondre à vos questions en fondant juridiquement chacune des réponses.

La loi qui régit les rapports locatifs rappelle que les droits et obligations réciproques des bailleurs et des locataires doivent être équilibrés dans leurs relations individuelles comme dans leurs relations collectives. Notre dossier fait le point sur l'essentiel à connaître par les parties.

Contenu du dossier :

Ce dossier comprend des informations relatives :

  • à la présentation des baux d'habitation ;
  • à l'obligation et au défaut d'assurance du locataire ;
  • aux états des lieux - d'entrée et de sortie et à leur défaut d'établissement ;
  • au paiement des loyers et charges (provisions, forfait, régularisation, délai de prescription) ;
  • au dépôt de garantie (montant, délai de restitution, sommes pouvant être retenues...) ;
  • à la réparation du logement (réparations locatives ou à la charge du bailleur) ;
  • à la colocation ;
  • au bail mobilité ;
  • au préavis et au congé (durée, réduction, formalités du congé par chacune des parties...) ;
  • à la procédure d'expulsion.

Ce dossier juridique dédié contient :

essential-questions-color

51 Questions essentielles

letter-color

27 Modèles de lettres

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3 Modèles de contrats

Les notions clés abordées dans ce dossier juridique :

Illustration dossier

Contrat de bail

État des lieux

Dépôt de garantie

Caution

Meublé

Vide

Colocation

Entretien

Loyers & charges

Attestation de loyer

Quittance de loyer

Préavis & congé

Réparations

Dégradations

Caisse d'allocation familiale

Nuisances sonores

Procédure d'expulsion

Préavis réduit

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Extrait de notre dossier

Vous êtes bailleur d’un logement situé en zone tendue. Quels sont les dispositifs légaux susceptibles de s’appliquer ?

Dans certaines zones, la demande de logements est plus importante que l’offre, ce qui entraîne de sérieuses difficultés d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant.

Ces zones sont dites “tendues”, dès lors qu’elles constituent des zones d’urbanisation continue de plus de 50.000 habitants, dans lesquelles est/sont caractérisé(s) un niveau élevé des loyers, un niveau élevé des prix d’acquisitions des logements anciens ou un nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social (1).

Actuellement, les zones tendues concernent une cinquantaine d’agglomérations, parmi lesquelles (2)

  • Ajaccio ;
  • Annecy ;
  • Arles ;
  • Avignon ;
  • Bailly-Romainvilliers ; 
  • Bastia ;
  • Bayonne ;
  • Bordeaux ;
  • Caen ;
  • Cayenne ;
  • Chambéry ;
  • Cluses ;
  • Creil ;
  • Draguignan ;
  • Fort-de-France ;
  • Fréjus ;
  • Genève ;
  • Grenoble ;
  • La Rochelle ;
  • La Teste-de-Buch-Arcachon ;
  • Le Robert ;
  • Lille ;
  • Lunel ;
  • Lyon ;
  • Marseille-Aix-en-Provence ;
  • Meaux ;
  • Menton-Monaco ;
  • Montpellier ;
  • Nantes ;
  • Nice ;
  • Nîmes ;
  • Orléans ;
  • Paris ;
  • Pointe-à-Pitre-Les Abymes ;
  • Rennes ;
  • Saint-Cyprien ;
  • Saint-Denis ;
  • Saint-Nazaire ;
  • Saint-Paul ;
  • Saint-Pierre ;
  • Salon-de-Provence ;
  • Sète ;
  • Strasbourg ;
  • Thonon-les-Bains ;
  • Toulon ;
  • Toulouse.

Ces zones donnent lieu à l’application de divers dispositifs destinés à contrôler les prix des loyers pratiqués par les bailleurs, et à assouplir les règles de principe applicables aux baux d’habitation.

En pratique, les dispositifs relatifs à la fixation des loyers applicables en zones tendues sont au nombre de 2 : 

  • un dispositif d’encadrement des loyers initaux (3), mené à titre expérimental jusqu’en 2026, qui prévoit la possibilité, pour certaines entités publiques, de procéder, par arrêté, à la fixation d’un loyer de référence de base, majoré et minoré. Pour les logements situés dans les territoires concernés, le loyer de base est fixé librement entre les parties lors de la conclusion du contrat de bail, dans la limite toutefois du loyer de référence majoré fixé par arrêté. L’application de ce dispositif n’est pas systématique : tout dépend de la décision prise par l’entité compétente (à savoir les établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière d'habitat, la commune de Paris, les établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris, la métropole de Lyon et la métropole d'Aix-Marseille-Provence) ;
  • un dispositif de blocage de révision des loyers des logements vacants (soit inoccupés depuis moins de 18 mois) remis en location (4), applicable aux contrats de location conclus ou renouvelés entre le 1er août 2023 et le 31 juillet 2024. L’application de ce dispositif est automatique. Celui-ci prévoit néanmoins certaines exceptions, dans le cadre desquelles une réévaluation du loyer est possible.

Il est également prévu que le délai de préavis applicable au locataire qui souhaite quitter son logement loué vide situé en zone tendue est limité à 1 mois (contre 3 mois initialement) (5).

Enfin, notez qu’en tant que bailleur d’un logement situé en zone tendue, vous pouvez être, sous conditions, soumis à la taxe annuelle sur les logements vacants (6).

Concrètement, celle-ci vise les locaux à usage d’habitation qui sont volontairement laissés inoccupés depuis au moins 1 an, au 1er janvier de l’année d’imposition

Pour que la taxe s’applique, il est nécessaire que la vacance du logement soit volontaire. Tel n’est pas le cas, par exemple, lorsque le logement proposé à la location n’a pas trouvé preneur. 

Attention : l’appréciation du caractère volontaire de la vacance dépend directement de l’appréciation des circonstances de fait par l’administration fiscale. Dès lors, le bailleur doit conserver les preuves de sa bonne foi, et notamment des démarches qu’il a effectuées pour mettre en place la location du logement (prix de location adapté, recours à des agences immobilières, etc.).

De plus, n’est pas considéré comme un logement vacant celui qui a été occupé plus de 90 jours consécutifs au cours de la période de référence. 

La taxe est, sauf exceptions, due par le propriétaire du logement.

Elle est calculée de la manière suivante : 

Valeur locative d’habitation du logement X 17 % la première année (et 34 % à compter de la 2ᵉ année).

 

Les dernières informations de Sessi Imorou, juriste experte

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La mise à jour du 12 décembre 2024 concerne :

Constructions nouvelles dans les zones tendues à fort impact touristique : la loi Le Meur vient d'ajouter une nouvelle obligation au locataire. Son non-respect pourrait conduire à la résiliation du bail. Notre dossier fait le point.

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La mise à jour du 22 janvier 2025 concerne :

Depuis le 1er janvier 2024, le contrat de bail doit faire apparaître certaines mentions relatives aux critères minimaux de performance énergétiques et à l'identifiant fiscal du logement. Découvrez nos modèles de contrats à jour des dernières nouveautés !

Ce dossier a été rédigé par notre juriste

Bail d'habitation : droits du bailleur et du locataire

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