Ce que dit la loi
Depuis le 1er janvier 2020, le comité social et économique (CSE) remplace les anciennes instances représentatives du personnel, c'est-à-dire les délégués du personnel (DP), le comité d’entreprise (CE) et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Selon l’article L2311-2 du Code du travail, le CSE doit être instauré dans les entreprises d’au moins 11 salariés. Cette mise en place est obligatoire si ce seuil est atteint pendant 12 mois consécutifs.
L'article L2314-8 du Code du travail dispose qu’en l'absence de comité social et économique, l'employeur est tenu d'engager la procédure d'élections professionnelles, à la demande d'un salarié ou d'une organisation syndicale, dans le mois qui suit la réception de la demande.
Par ailleurs, selon l’article L2411-6 du Code du travail, le salarié qui demande l'organisation des élections du comité social et économique bénéficie de la même protection que les représentants du personnel : l’autorisation de licenciement sera requise si l’employeur souhaite le licencier. Cette protection court pendant 6 mois à compter de l’envoi à l’employeur de la lettre recommandée. Cependant, cette protection ne bénéficie qu’à un seul salarié par organisation syndical ainsi qu’au premier salarié, non mandaté par une organisation syndicale qui a demandé l’organisation des élections.
Ce que pensent nos clients :
Note moyenne sur 1 avis
Franck L.
le 02/06/2021