À l'occasion de certains événements familiaux (1), le salarié est autorisé à s'absenter tout en étant payé, sans condition d'ancienneté.
La durée de l'absence dépend de l'événement :
- mariage ou PACS de l'assistant maternel : 4 jours ouvrables ;
- mariage ou PACS d'un enfant : 1 jour ouvrable ;
- décès du conjoint, du partenaire de PACS, du concubin, du père, de la mère, du beau-père, de la belle-mère, d'un frère, d'une sœur : 3 jours ouvrables de congés ;
- décès d'un enfant, quel que soit son âge, s'il était lui-même parent : 9 jours ;
- décès d'un enfant de moins de 25 ans : 9 jours ;
- décès d'une personne de moins de 25 ans à la charge effective et permanente du salarié : 9 jours ;
- décès d'un descendant en ligne directe (autre que l'enfant) : 1 jour ouvrable ;
- décès d'un ascendant en ligne directe (grand-parent, arrière grand-parent) : 1 jour ouvrable ;
- naissance ou adoption : 9 jours ouvrables de congés (à prendre dans les 15 jours qui entourent l'événement) ;
- annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant : 9 jours ouvrables ;
- assister à la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française : une demi-journée qui doit correspondre à la date de tenue de la cérémonie. Ce congé est également accordé au salarié dont le conjoint bénéficie de cette cérémonie ;
- autorisation d'absence pour participer à la journée de défense et de citoyenneté (si le salarié est âgé entre 18 et 25 ans) : 1 jour.
Ces absences sont rémunérées et sont assimilées à du travail effectif.
Ces jours doivent être pris autour de l'événement sur présentation d'un justificatif.
Ce que pensent nos clients :
Elisabeth M.
le 07-09-2023
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