Logo Juritravail
01 75 75 36 00
0

Votre panier vous attend !


01 75 75 36 00
0

Votre panier vous attend !


Votre abonnement juridique
illustration tranche dossier

Le dossier juridique contient :

illustration aperçu dossier

25 960 utilisateurs ont déjà consulté ce dossier

Contester une contravention : vol de plaques d’immatriculation, amendes majorées, délais

Photo de Yasmine Assous

Rédigé par Yasmine Assous

Mis à jour le 27 novembre 2024

Lire les avis
Vous venez de recevoir une contravention et vous ne savez pas comment réagir ? Des démarches existent pour contester une amende. Découvrez dans ce dossier quels sont les délais à respecter et pièces à réunir pour faire votre demande.... Lire la suite
12,00€ TTC
illustration people

Rédigé par un juriste

illustration prêt à l'emploi

Prêt à l'emploi

illustration téléchargement immédiat

Téléchargement immédiat

En bref

Comment faire lorsque je reçois une contravention injustifiée ?

Suite à une infraction au Code de la route, vous venez de recevoir un avis de contravention. Cependant, vous êtes certain de n’avoir commis aucune infraction ? Vous pensez être victime d’une usurpation de plaques d’immatriculation de votre véhicule et recevez des amendes ? Jusqu'où vont vos droits ? Quels sont les délais pour contester ? Comment prouver votre bonne foi ? Découvrez notre dossier dédié à ces problématiques.


illustration

Depuis le 1er janvier 2025, la juridiction compétente pour gérer les recours formés contre les décisions relatives aux forfaits de post-stationnement change de nom et devient le tribunal du stationnement payant (TSP), anciennement commission du contentieux du stationnement payant (CCSP). 

Dans quels cas utiliser ce dossier ?

Vous venez de recevoir un avis de contravention (procès-verbal) et souhaitez le contester ?

Vous avez été verbalisé alors que le marquage au sol était effacé ? Vous constatez des erreurs sur l’avis de contravention ? Vous avez été verbalisé plusieurs fois pour la même infraction et vous vous demandez si c’est bien légal ?

Que vous receviez une amende forfaitaire ou une amende majorée, vous avez la possibilité de contester l’infraction qui vous est reprochée. Pour autant, la requête n'est pas automatiquement jugée recevable, les motifs invoqués et les moyens de preuve apportés doivent pouvoir justifier votre contestation. L'objectif étant de faire en sorte que l’affaire soit classée sans suite par l’Officier du ministère public.

Contester une infraction dont vous n'êtes pas l'auteur

Vous êtes salarié, vous conduisiez votre véhicule de fonction lors de l’infraction et vous vous demandez qui de vous ou de votre employeur doit payer l’amende ? Vous aviez prêté votre véhicule à quelqu’un et une infraction a été commise ? Vous avez reçu une contravention alors que votre véhicule a été volé quelque temps avant ?

En principe, c’est le titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule qui recevra l’avis de contravention. Mais si vous n’étiez pas le conducteur du véhicule au moment où l’infraction a été commise, vous avez la possibilité de contester l’avis de contravention en indiquant, par exemple, l’identité précise de la personne qui était susceptible de conduire le véhicule ou de rapporter des preuves suffisantes démontrant que vous ne pouviez pas être sur le lieu de l’infraction, à la date et à l’heure indiquées.

Vos plaques d’immatriculation ont été volées ou usurpées

Le propriétaire d'un véhicule peut découvrir qu'il est victime du vol de ses plaques minéralogiques. Dans un premier temps cela peut apparaître comme sans conséquence directe. Cependant, le voleur a sûrement en tête de commettre des infractions routières de manière répétée. Les conséquences ne seront plus les mêmes car dans ce cas-là le délit d'usurpation de plaques d'immatriculation est constitué et les recours à votre disposition seront différents.

Désormais, les usurpateurs ne choisissent plus les véhicules au hasard et vont jusqu’à dupliquer les plaques de véhicules identiques à celui dont ils sont réellement propriétaires. Parfois même, l’usurpateur n’est autre que la personne à qui vous avez cédé ou vendu votre véhicule et qui n’a pas signalé le changement de propriétaire à la préfecture.

Contrairement au vol des plaques, l’usurpation emportera la possibilité de demander un nouveau numéro d’immatriculation pour se prémunir un tant soit peu des nouvelles contraventions que vous pourriez recevoir. 

Contestation des contraventions (PV) reçues à la place de l'usurpateur

Comment se défendre face à la réception de multiples contraventions ? Vous devez formuler une contestation pour chaque contravention reçue. Pour qu'elle ne soit pas jugée irrecevable, il faut respecter un certain formalisme et apporter des éléments objectifs pour prouver votre non-implication.

Contenu du dossier :

Ce dossier comprend des informations relatives :

  • à la contestation d’une infraction commise dans un autre pays européen ;
  • à une infraction dont la réalité est contestable (vice de forme, signalisation absente ou effacée…) ;
  • à la contestation d’une saisie sur salaire ou compte bancaire, ou encore d'une opposition administrative du Trésor public ;
  • à la contestation d’une infraction dont vous n’êtes pas redevable (vol ou prêt du véhicule, voiture de fonction…) ;
  • à la légalité d’une même infraction sanctionnée plusieurs fois par les forces de l’ordre ;
  • à la procédure de contestation et aux moyens de preuve pouvant justifier celle-ci ;
  • au vol des plaques d’immatriculation ;
  • au dépôt de plainte pour usurpation d’immatriculation ;
  • à la procédure à suivre pour contester une contravention reçue ou non ;
  • aux justificatifs à apporter pour s’exonérer ;
  • aux obstacles de l’Administration (Préfecture, forces de l’ordre,…) ;
  • à la procédure pour contester l’annulation du permis de conduire suite à une usurpation.

Ce dossier juridique dédié contient :

essential-questions-color

23 Questions essentielles

letter-color

2 Modèles de lettres

Les notions clés abordées dans ce dossier juridique :

Illustration dossier

Infraction

Contravention

Amende majorée

Contestation

Requête en exonération

Réclamation

Véhicule

Trésor public

Saisie

Délais

Procès-verbal

Retrait de point

Lettre de rappel

Carte grise

Immatriculation

Vol

Usurpation

Plainte

illustration-abonnement

Grâce à l'abonnement Juritravail, accédez à tous les documents du site en libre accès et à jour des dernières réformes

Extrait de notre dossier

Je soupçonne une usurpation de mes plaques d’immatriculation car j’ai reçu des contraventions que je n’explique pas. Que faire ?

Principe

Recevoir des contraventions pour des infractions que le propriétaire du véhicule est certain de ne pas avoir pu commettre, peut être le signe d'une usurpation de plaques d'immatriculation. Cela est d'autant plus vrai lorsque les contraventions se multiplient dans un laps de temps rapproché.

L'usurpation de plaques est le fait d'utiliser de fausses plaques minéralogiques dans le but de se soustraire aux dispositions du Code de la route. L'usurpateur encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende ainsi qu'une suspension de permis de conduire, une confiscation de véhicule et un retrait de 6 points. Les sanctions peuvent être portées à 7 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende si l'usurpation a ou aurait pu causer des poursuites pénales au véritable propriétaire du véhicule (excès de vitesse, délit de fuite, etc.) (1).

Par ailleurs, les automobilistes ne sont plus les seuls à être victimes du vol ou de l'usurpation de leurs plaques d'immatriculation. Désormais, les propriétaires de motos le sont aussi. Cette infraction est sanctionnée de la même manière que pour les voitures en ce qui concerne les motos, ces dernières étant également considérées comme des véhicules à moteur, au regard de la loi.

Procédure de contestation

Après consultation de son entourage pour s'assurer que personne n'a pu emprunter le véhicule et commettre lesdites infractions, il convient d'agir par étape pour mener à bien sa contestation :

  • réunir des preuves ou des justificatifs pour attester de sa bonne foi (photo, attestation de l'employeur ou de témoins, tickets d'achats…) ; 

Elle pourra s'exonérer de la contravention en prouvant qu'elle était dans l'impossibilité de commettre une telle infraction, étant géographiquement ou temporellement éloignée du lieu de commission. Si la contravention est le résultat d'une infraction constatée par un radar automatique, la victime doit demander la photo au Centre automatisé de constatation des infractions routières car elle devra la fournir à l'appui de son dépôt de plainte et de sa contestation.

  • déposer plainte, en effet la victime d'usurpation d'immatriculation doit au plus vite déposer plainte au commissariat ou à la gendarmerie ;

Dès lors, l'immatriculation concernée sera enregistrée au Fichier des Véhicules Volés (FVV) permettant l'interpellation de l'usurpateur au cours d'un éventuel contrôle. Lors du dépôt de plainte, la victime devra également fournir des éléments objectifs pour que sa plainte soit recevable (par exemple la photo prise par le radar automatique). 

  • demander une nouvelle immatriculation, la victime doit se rendre à la préfecture ou la sous-préfecture dont elle dépend pour demander une nouvelle immatriculation de son véhicule ;

Dans ce cas particulier, elle n'aura pas à payer pour l'obtention de ce nouveau certificat d'immatriculation à la condition de fournir la copie du dépôt de plainte. Seuls les frais d'envois postaux pourront lui être réclamés.

Pour faire cette demande, la victime doit fournir :
   - le certificat d'immatriculation actuel ;
   - une pièce d'identité ; 
   - un justificatif de domicile. 

  • contester la contravention ;

Il ne suffit pas à la victime de l'usurpateur de déposer plainte pour être exonérée de la contravention qu'elle a reçue. En effet, elle doit contester toute contravention qu'elle reçoit en lieu et place de l'usurpateur. Pour cela, elle doit suivre les instructions figurant sur l'avis de contravention et renvoyer le formulaire de requête en exonération ou formule de réclamation reçu avec l'avis sous 45 jours s'il s'agit d'une amende forfaitaire (2) et sous 30 jours s'il s'agit d'une amende forfaitaire majorée (3)

En parallèle, il ne faut pas régler la contravention car cela vaut reconnaissance de l'infraction et il ne sera plus possible de la contester. Il faut privilégier la consignation d'une somme correspondant au montant de l'amende reçue. Le justificatif de cette consignation devra alors être joint à la contestation. Cependant, si la victime peut produire la copie du dépôt de plainte pour usurpation de plaques, elle n'a nullement besoin de produire quelconque consignation. Cette contestation doit être adressée à l'attention de l'Officier du Ministère Public à l'adresse indiquée sur l'avis reçu.

Suite à la réclamation formée, l'Officier du Ministère Public ou le Juge du tribunal compétent se prononce sur celle-ci. Le ministère public peut donc déclarer la demande irrecevable (notamment si les règles relatives à la contestation ne sont pas suivies) ou classer sans suite l'infraction (dans ce cas, il n'y aura pas de poursuite de la personne recevant la contravention en lieu et place de l'usurpateur). Le juge peut, quant à lui, considérer la contestation irrecevable et maintenir la contravention ou se prononcer pour l'annulation de l'amende si la demande lui apparaît fondée en droit.

À noter : Il n'est pas possible d'obtenir une nouvelle immatriculiation auprès de la préfecture si il n'y a pas eu d'usurpation de plaques en amont, infraction qui pourra être justifié par un dépôt de plainte. Ainsi, l'administration sera en droit de refuser la délivrance d'une nouvelle immatriculation, si cette condition n'est pas remplit.

La réception d'une contravention pour un véhicule aux caractéristiques différentes

Dans le cadre d'un véhicule ne correspondant pas aux caractéristiques de celui réellement titulaire du certificat d'immatriculation, la mise hors de cause du véritable propriétaire apparaît en principe plus facile. Les démarches à entreprendre pour s'exonérer sont simplifiés

Dans un premier temps, s'agissant d'une infraction constatée par un contrôle automatisé (radar automatique, radar de feu rouge, etc.), la victime de l'usurpateur doit faire une demande de communication de la photo prise au moment de ladite infraction. Elle doit formuler sa requête auprès du centre automatisé de constation des infractions routières dont l'adresse figure sur l'avis de contravention.

Ensuite, à l'appui de cette photo laissant apparaître un véhicule manifestement différent du sien et de son certificat d'immatriculation, la victime doit se rendre au commissariat ou à la gendarmerie pour déposer plainte pour usurpation de plaques minéralogiques. Ce dépôt de plainte et la photo prise par le radar automatique permettent à la victime de demander gratuitement une nouvelle immatriculation auprès de la préfecture et d'inscrire l'ancienne immatriculation au FVV. 

En parallèle, le propriétaire victime doit contester la réalité de l'infraction, et pour ce faire, il doit suivre la procédure de requête en exonération comme énoncé précédemment (4)

La réception d'une contravention pour un véhicule identique

Les usurpateurs de plaques d'immatriculation font preuve d'ingéniosité pour dupliquer des plaques minéralogiques attribuées à un autre véhicule. Désormais, pour commettre leurs infractions au Code de la route et éviter d'être sanctionnés, ils choisissent des véhicules qui apparaissent en tout point identiques au véhicule auquel est réellement affectée l'immatriculation (modèle, marque, couleur, nombre de portes, etc.). Pour les victimes, il est de plus en plus compliqué de prouver leur innocence.

Cependant, comme énoncé précédemment, si les auteurs de ces délits sont contrôlés en train de conduire un véhicule sans immatriculation conforme, ils encourent une peine d'emprisonnement, une amende ainsi que différentes autres sanctions aggravantes, notamment si cette duplication d'immatriculation a pu occasionner des poursuites pénales au véritable propriétaire de celle-ci (1).

Si l'infraction a été constatée par un système automatisé, elle doit alors demander la photo prise au moment de l'infraction au centre automatisé de constatation des infractions routières et la fournir au moment du dépôt de plainte. La photo peut permettre d'exonérer le véritable propriétaire de l'immatriculation concernée, notamment, si le conducteur est bien identifiable et qu'il ne lui ressemble pas. La photo peut également permettre de pointer des différences entre le véhicule photographié et celui du véritable propriétaire (nombre de portes, présence d'antenne, présence de barre de toit, autocollants, différence de typographie des plaques, forme de la selle ou présence de repose-pieds arrières dans le cas d'une moto, etc.).

Par ailleurs, le dossier du véritable propriétaire du véhicule doit être le plus fourni possible pour que la demande d'exonération soit déclarée recevable. Ainsi, il faut rassembler le maximum d'éléments concrets tendant à prouver qu'il n'a pu être l'auteur de l'infraction : attestation de l'employeur, témoignages, facture de restaurant, titre de transport, ticket de stationnement, ticket de carte ou de retrait bancaire, etc. Ces différents justificatifs peuvent permettre d'attester de l'éloignement géographique ou temporel de la victime de l'usurpation.

Munie de tous ces justificatifs, la victime ayant reçu l'avis de contravention doit remplir le formulaire d'exonération et l'adresser à l'officier du ministère public dans le délai prévu (précédemment indiqué) en y joignant le récépissé de la plainte.

 

Les dernières informations de Yasmine Assous, juriste expert

icone synchro

La mise à jour du 29 novembre 2024 concerne :

Une proposition de loi a été déposée à l'Assemblée nationale le 11 avril 2024 par le député Luc Geismar et l'association 40 millions d'automobilistes, l'objectif étant de renforcer les obligations des professionnels lors de la fabrication et de la vente des plaques d'immatriculation, et ainsi éviter le plus possible l'usurpation de ces dernières.

Ce dossier a été rédigé par notre juriste

Contester une contravention

25 960 utilisateurs ont déjà consulté ce dossier

  • Rédigé par nos juristes experts
  • Régulièrement mis à jour
  • Complet pour vous guider de A à Z
  • Téléchargement illimité en PDF

12,00€ TTC
illustration-question-juridique

Une question vous trotte dans la tête ?

Testez gratuitement notre abonnement en posant votre question à nos juristes. On vous répond en moins de 24 h !Nos juristes vous répondent gratuitement en 24h

Illustration avis

Ce que pensent nos clients :

5/5
  • le 21-01-2017

    Il y a une grande diversité de cas qui sont développés , et avec clarté .

Nos actualités en lien avec le dossier Contester une contravention : vol de plaques d’immatriculation, amendes majorées, délais

Par Alice Lachaise le 06/11/2025 • 54136 vues

Que vous soyez employeur ou salarié d'une entreprise de transport routier de marchandises, de transport routier de voyageurs, de transport de déménagement, de transport sanitaire ou encore de...


Par Valentin Bosseno le 24/10/2025 • 32662 vues

L’amende, qu’elle soit infligée pour une infraction au Code de la route, un manquement à...


Par Grégory Chauvin Hameau le 01/03/2024 • 5883 vues

La location ou le prêt d'une voiture répond à des conditions strictes, notamment en termes...


Par Grégory Chauvin Hameau le 29/02/2024 • 8040 vues

La vente d'un véhicule à un professionnel ne présente habituellement pas de grandes...


illustration rdv avocat

Vous souhaitez consulter un avocat compétent en droit routier proche de chez vous ?

Retrouvez les coordonnées d'avocats partout en France dans notre annuaire.

Appelez notre équipe au 01 75 75 42 33 pour vous faire accompagner (prix d'un appel local).


20 ans que l’on accompagne
les professionnels

Une équipe de 50 juristes
bac +5 et 700 avocats

Tous les droits adressés : droit social, droit fiscal, droit des sociétés...

+ 3 000 abonnés pros qui utilisent nos services

Ils partagent leurs expériences