Le contrat de vente en état de futur achèvement doit contenir, sous peine de nullité, la date à laquelle l'immeuble doit être livré à l'acquéreur (1) - cette livraison s'effectuant par le biais de la remise des clés. En principe, le promoteur est obligé de tenir les délais et s'il ne le fait pas, il peut être sanctionné.
Pénalités prévues au contrat
En premier lieu, le contrat de vente lui-même peut prévoir des pénalités de retard à la charge du promoteur. Ainsi, dès le lendemain du jour où aurait dû intervenir la livraison, l'acquéreur est fondé à demander que lui soit versée la clause pénale prévue dans le contrat (pouvant correspondre à un montant à verser par jour de retard) (2). En cette hypothèse, le fait que le retard préjudicie ou non à l'acheteur n'entre pas en compte, celui-ci a, dans tous les cas, droit à indemnisation (3).
Pénalités non prévues au contrat
En second lieu, que le contrat prévoit une indemnité de retard ou non, l'acheteur peut demander au promoteur que celui-ci l'indemnise du préjudice qu'il a subi du fait du retard (exemple : s'il a dû engager des frais pour se loger durant le délai de retard, ou s'il a été contraint de vivre dans une habitation inachevée). Le montant de l'indemnité à verser est alors calculé à l'amiable, ou par le juge en cas d'impossibilité de trouver un accord (4).
L'action judiciaire doit être intentée dans le délai de 5 ans à compter de la date à laquelle le logement aurait dû être livré (5).
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement