Les juges considèrent qu'une lettre de licenciement ne peut pas seulement indiquer la perte de confiance comme motif de licenciement. A défaut, le licenciement sera sans cause réelle et sérieuse (1).
Dans une affaire, une secrétaire parlementaire avait accepté de figurer sur la liste des candidats que le député formait pour les élections. La salariée s'est retirée de la liste et a été licenciée pour perte de confiance. Les juges ont reconnu que le licenciement n'était pas justifié puisque la salariée n'avait fait qu'user de sa liberté d'opinion (2).
Les juges ont, dans une autre affaire, relevé qu'un employeur ne pouvait pas licencier un salarié en invoquant la perte de confiance suite à la demande de résiliation de son contrat par le salarié (3).
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