Un locataire qui souhaite donner congé à son bailleur doit respecter un préavis. Par lettre recommandée avec accusé de réception, il doit informer le bailleur 3 mois à l'avance de son intention de quitter le logement, sauf cas particuliers prévus par la loi où le délai est réduit à 1 mois (1).
Il s'agit d'un acte unilatéral. À partir du moment où le locataire respecte les conditions de forme et les délais de son préavis, le bailleur ne peut pas s'opposer à son départ. En effet, dès qu'il est porté à la connaissance du bailleur, le congé est en principe irrévocable, et le bailleur ne peut le refuser (2).
Des arriérés de loyers ne peuvent pas être un motif pour refuser le congé d'un locataire.
En revanche, le bailleur est en droit de faire les démarches nécessaires pour recouvrer ces sommes. Il peut notamment mettre en demeure le locataire de régler les loyers impayés. Il peut procéder ainsi dans l'attente de conserver le dépôt de garantie (ou chèque de caution) remis à l'entrée dans les lieux, s'il y en a eu un, pour couvrir tout ou partie de ces impayés.
Autre possibilité, si le contrat de bail contient une clause résolutoire du bail pour défaut du paiement du loyer, il peut suivre la procédure pour en demander l'application...
Si le locataire ne paie pas, le bailleur peut le poursuivre en justice et demander paiement à la caution (s'il y en a une), à charge pour celle-ci de se faire rembourser ensuite par le locataire. Le bailleur dispose de plusieurs recours pour obtenir paiement de la dette.
En tout état de cause, un impayé de loyer ne peut avoir aucune incidence sur la liberté du locataire de quitter le logement.
Ce que pensent nos clients :
DANIEL P.
le 15-03-2025
Tres bien
Herve C.
le 07-03-2025
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Pascal L.
le 05-02-2025
Je suis très satisfait!
Bernard G.
le 05-02-2025
Indispensable