La recommandation de l'auteur
Vous devez envoyer votre demande par courrier recommandé avec accusé de réception.
Attention, le délai de 15 jours suivant la notification du licenciement doit impérativement être respecté.
Vous êtes enceinte et vous n'avez pas encore déclaré votre grossesse à votre employeur.
N'étant pas informé de votre état, ce dernier vous a licencié.
Vous souhaitez donc déclarer votre grossesse afin d'obtenir l'annulation de votre licenciement.
Dernière mise à jour : 03 septembre 2019
1243 utilisateurs ont déjà utilisé ce modèle de lettre
Nom Prénom du salarié
Adresse
Madame / Monsieur
Nom de l'entreprise
Adresse
Fait à ……… (lieu), le ……… (date)
Lettre recommandée avec accusé de réception
Objet : contestation de mon licenciement en raison de mon état de grossesse
Madame / Monsieur,
Salariée de votre entreprise depuis le ………… (date d'embauche), j'occupe un emploi de ……………. (poste de travail).
Le ………… (date), vous m'avez adressé une lettre de...
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La recommandation de l'auteur
Vous devez envoyer votre demande par courrier recommandé avec accusé de réception.
Attention, le délai de 15 jours suivant la notification du licenciement doit impérativement être respecté.
Ce modèle est inclus dans le dossier :
Ce que dit la loi
La salariée enceinte, dont la grossesse est médicalement constatée, bénéficie d'une protection contre le licenciement pendant la grossesse, mais également durant l'intégralité des périodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit au titre du congé de maternité (qu'elle use ou non de ce droit), ainsi que pendant les 10 semaines qui suivent l'expiration de ces périodes (article L1225-4 du Code du travail).
Pour bénéficier de cette protection, l'intéressée doit donc impérativement avoir prévenu son employeur de son état de grossesse.
Le licenciement d'une salariée est annulé si, dans un délai de 15 jours à compter de sa notification, l'intéressée envoie à son employeur un certificat médical (par lettre recommandée avec avis de réception – article R1225-2 du Code du travail) justifiant qu'elle est enceinte (article L1225-5 du Code du travail).
Le délai de 15 jours, dans lequel la salariée licenciée doit envoyer à l'employeur un certificat médical justifiant de son état de grossesse pour obtenir l'annulation de son licenciement, court à compter du jour où la notification du licenciement a été effectivement portée à sa connaissance. Ce délai étant exprimé en jours, le jour de la notification ne compte pas (Cass. Soc. 16 juin 2004, n°02-42315).
Qu'en est-il de la salariée tombée enceinte très rapidement après le licenciement ?
La Cour de cassation a eu à trancher cette question (Cass. Soc. 2 juillet 2014, n°13-12496) : l'employeur a licencié une de ses salariées par lettre du 15 octobre 2009. Le 30 octobre suivant, cette même salariée a adressé au chef d'entreprise, un certificat médical daté du même jour, attestant de son état de grossesse. Le certificat médical établi par le médecin traitant de la salariée indiquait un état de grossesse débuté depuis 10 à 15 jours environ (soit environ le 16 octobre 2009, dans le cas le plus favorable à la salariée).
Selon les juges, étant donné que la salariée justifiait avoir avisé son employeur de son état de grossesse dans le délai légal, elle était fondée à solliciter l'annulation de son licenciement.
De ce fait, la collaboratrice qui tombe enceinte dans la foulée de son licenciement (donc, dont la grossesse est postérieure à la rupture de son contrat de travail), bénéficie de la protection spéciale contre le licenciement, et ce, dès lors qu'elle en informe son employeur dans un délai de 15 jours suivant le licenciement.
Toutefois, l'employeur peut rompre le contrat s'il justifie d'une faute grave de l'intéressée, non liée à l'état de grossesse, ou de son impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à la grossesse ou à l'accouchement. Dans ce cas, la rupture du contrat de travail ne peut prendre effet ou être notifiée pendant les périodes de suspension du contrat de travail
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