Depuis le 1er janvier 2021, l’indemnité ne peut pas être inférieure à 8,11 ¤ net soit le montant horaire net du Smic en 2021 (au lieu de 8,03 ¤ auparavant) ni supérieure à un plafond de 32,29 ¤ par heure chômée.
Jusqu’au 28 février inclus : Les taux actuellement en vigueur sont maintenus c’est à dire :
–> pour des revenus au niveau du Smic, le salarié percevra l’équivalent de 100 % de son salaire net sauf si certains prélèvements (tels que mutuelle, prévoyance, ou saisie sur salaire…) sont effectués.
–> pour des revenus supérieurs au niveau du Smic et sans accord collectif de branche ou d’entreprise plus favorable (ex SYNTEC), le salarié percevra de son employeur 84 % de sa rémunération nette telle qu’utilisée pour calculer l’indemnité de congés payés soit 70 % de sa rémunération brute antérieure. En effet, l’indemnité n’est pas assujettie aux cotisations et contributions sociales.
Dès le 1er mars 2021, les salariés percevront une indemnité nette de 72 % (au lieu de 84 %) du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,11 ¤ par heure, dans la limite de 4,5 fois le Smic.
Cela correspondant une indemnité correspondant à 60 % de leur rémunération antérieure brute.
L’allocation versée à employeur passera à 36 % avec un plancher fixé à 7,30 ¤.
- Les exceptions :
Jusqu’au 31 mars 2021 : Les salariés des entreprises relevant de secteurs les plus touchés par la crise continueront également de percevoir une indemnité égale à 84 % du salaire net.
Les entreprises des secteurs dits « protégés », sont celles des secteurs les plus touchés par la crise listés en annexes 1 et 2 du décret du 29 juin 2020 (comme par exemple le tourisme, la culture, le transport, le sport, l’événementiel
L’allocation versée à employeur sera de 60 % de la rémunération horaire brute dans la limite d’un plafond de 4,5 SMIC et d’un plancher de 8,11 ¤.
Jusqu’au 30 juin 2021 : les salariés des entreprises fermées administrativement percevront toujours une indemnité égale à 84 % du salaire net mais à 7,30 ¤.
L’employeur recevra une allocation de 70 % de la rémunération horaire brute et au minimum de 8,11 ¤ jusqu’au 30 juin 2021.
Par ailleurs, les commerces et entreprises de service basés dans les stations de ski pourront bénéficier d’une prise en charge à 70 % de l’activité partielle durant la période de fermeture administrative des remontées mécaniques s’ils subissent une baisse d’au moins 50 % de leur chiffre d’affaires. Les heures chômées par les salariés de ces établissements pourront être prises en compte à partir du 1er décembre 2020 et jusqu’au 30 juin 2021.
Textes de référence :
Carole VERCHEYRE-GRARD
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