Il est recommandé à un salarié victime de burn-out de ne pas garder son mal-être pour lui et d'en parler. Il a la possibilité de se tourner vers plusieurs interlocuteurs. L'important est de ne pas rester isolé. Identifier le mal est la première étape pour pouvoir se reconstruire.
Tout d'abord, il est possible de discuter avec son manager. Celui-ci peut ne pas s'être rendu compte que les objectifs demandés étaient trop ambitieux ou de la pression qu'il exerce sur son collaborateur.
Le comité social et économique (CSE) est également un interlocuteur indispensable puisqu'il peut proposer à l'employeur des solutions visant à améliorer les conditions de travail. Il contribue à promouvoir la santé, la sécurité et l'amélioration des conditions de travail dans l'entreprise. Dans les entreprises de 50 salariés et plus, procède à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs.
À savoir : en cas d’atteinte à la santé d’un salarié et que l’employeur n’a pas mis en place les mesures de prévention des risques, sa responsabilité peut être engagée.
Le CSE peut, lors de l'avis rendu sur le rapport et sur le programme annuels de prévention, proposer un ordre de priorité et l'adoption de mesures supplémentaires. Ces documents peuvent aider le comité à prévenir le burn-out et mettre en place des actions de prévention.
De même, le CSE a accès au document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) et peut ainsi se tenir au courant des actions qui peuvent être mises en place pour réduire le risque de burn-out. Il doit d'ailleurs être consulté lors de son élaboration et pour chacune de ses mises à jour, et contribuer à l'évaluation de ces risques professionnels (1).
Les membres du CSE sont de plus obligatoirement formés en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail (2) :
- pendant au moins 5 jours lors de leur premier mandat ;
- en cas de renouvellement du mandat, durant au moins 3 jours ;
- en cas de renouvellement du mandat si c'est un membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail (dans les entreprises d'au moins 300 salariés), durant au moins 5 jours.
Le médecin du travail et le médecin traitant peuvent aussi intervenir. Un arrêt de travail et l'éloignement de la sphère professionnelle aident parfois un salarié à se relever.
L'aide d'un psychologue permet de se confier et d'entamer une reconstruction émotionnelle.
Ce que pensent nos clients :
Ludivine C.
le 06/07/2022
Je trouve excessif le prix de presque 10€ pour quelques pages à peine remplies. certes les informations sont pertinentes, mais parfois d’une page à l’autre sont redondantes sur ce
Frédéric S.
le 06/07/2022
Idem
Jacques W.
le 06/07/2022
J'ai acheté le doc sur les heures sup. il mentionne la notion d'équivalence sans préciser ce que c'est et comment ça marche... pour le reste, trop peu d'expérience.
Jacques M.
le 07/06/2022
10 sur 10 n'existe pas, mais le dossier est très expliqué.
Jean L.
le 19/04/2022
Reponse ok
Christophe R.
le 07/04/2022
Pas assez étoffé sur les pistes
Nicolas T.
le 21/01/2022
Les documents sont très pratiques et actualisés. par contre je n'arrive pas à me connecter à mon compte malgré les différents appels
Catherine D.
le 03/02/2021
Dossier complet : accessible, articles très précis et présentation qui incite à prendre connaissance de l'intégralité
JEANNINE O.
le 01/05/2020
Bonjour oui j'ai trouvé les renseignements que je recherchais
Nicolas K.
le 04/04/2023
Contenu pertinent
JEAN-PHILIPPE P.
le 14/05/2024
Bien