Pour éviter d'être victime d'un burn-out, chaque salarié peut, de sa propre initiative, adopter les bons gestes et avoir les bons réflexes. La liste n'est pas exhaustive et doit être adaptée suivant les personnes et les situations :
- avoir un mode de vie sain : manger équilibré, dormir suffisamment, participer à des activités sportives ou culturelles en dehors du travail ;
- prendre des pauses déjeuner d'une durée suffisante afin de faire une pause le midi ;
- savoir décrocher de son travail après sa journée, éviter de ramener du travail chez soi et de répondre aux appels ou mails insistants, c'est le principe du droit à la déconnexion ;
- savoir refuser de nouvelles missions lorsque l'on ne se sent pas capable d'endosser plus de responsabilités ou de livrer le travail demandé dans les délais impartis ;
- prendre les congés et temps de repos auxquels on a droit.
Lorsqu'il est trop tard et qu'un salarié est victime de burn-out, il lui est recommandé de ne pas garder son mal-être pour lui et d'en parler. Il a la possibilité de se tourner vers plusieurs interlocuteurs.
Qu'est-ce que le droit à la déconnexion ?
Il n’existe pas de définition légale du droit à déconnexion.
Si le législateur confère aux entreprises le soin d’en définir les contours, ce droit a toutefois été intégré dans le Code du travail (1) en tant que composante de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT).
Pour le salarié, le droit à la déconnexion s'entend du droit de ne pas se connecter à ses outils numériques professionnels et de ne pas être contacté, en dehors de son temps de travail, au moyen du matériel professionnel mis à sa disposition par l'employeur ou de son matériel personnel (2).
Pour l’employeur, le respect de ce droit consiste à ne pas solliciter son salarié en dehors de ses horaires de travail, via tout outil de communication à distance : mail, tchat, téléphone ou autres.
Exemple : ne pas envoyer de courriels tardifs ou lors des week-ends.
En pratique, le droit à la déconnexion se manifeste par la garantie, pour le salarié, de ne jamais subir de sanctions, de discrimination ou de reproches du fait de son absence de réponse aux sollicitations intervenant pendant ses temps de repos.
Pour information : selon le baromètre suscité, seuls 54% des salariés considèrent que le droit à la déconnexion est réellement appliqué (pas de réunions tardives, pas de mails où ils doivent répondre en dehors de leurs horaires de travail) et 46% que les objectifs peuvent être revus en fonction du stress et des risques psychosociaux.
Ce que pensent nos clients :
Philippe O.
le 03-11-2025
Excellent
NICOLE P.
le 08-04-2025
Ras
Laszlo K.
le 08-04-2025
Le dossier est complet, conforme à la description.
JEAN-PHILIPPE P.
le 14-05-2024
Bien
Nicolas K.
le 04-04-2023
Contenu pertinent
Ludivine C.
le 06-07-2022
Je trouve excessif le prix de presque 10€ pour quelques pages à peine remplies. certes les informations sont pertinentes, mais parfois d’une page à l’autre sont redondantes sur ce
Frédéric S.
le 06-07-2022
Idem
Jacques W.
le 06-07-2022
J'ai acheté le doc sur les heures sup. il mentionne la notion d'équivalence sans préciser ce que c'est et comment ça marche... pour le reste, trop peu d'expérience.
Jacques M.
le 07-06-2022
10 sur 10 n'existe pas, mais le dossier est très expliqué.
Jean L.
le 19-04-2022
Reponse ok
Christophe R.
le 07-04-2022
Pas assez étoffé sur les pistes
Nicolas T.
le 21-01-2022
Les documents sont très pratiques et actualisés. par contre je n'arrive pas à me connecter à mon compte malgré les différents appels
Catherine D.
le 03-02-2021
Dossier complet : accessible, articles très précis et présentation qui incite à prendre connaissance de l'intégralité
JEANNINE O.
le 01-05-2020
Bonjour oui j'ai trouvé les renseignements que je recherchais