Lorsqu'un salarié se trouve en arrêt maladie, l'employeur procède au maintien de son salaire, s'il remplit certaines conditions, en lui versant un complément de salaire (1). Ces indemnités complémentaires de l'employeur viennent compléter les indemnités journalières du régime obligatoire.
Les indemnités journalières (IJ) sont en principe versées au salarié directement par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). L'employeur n'a pas à effectuer d'avance de salaire à moins qu'il n'opte pour la subrogation.
En effet, l'employeur peut prendre la décision d'être subrogé dans les droits du salarié. Cela implique pour lui d'avancer les IJ de la Sécurité sociale (IJSS) au salarié et d'en obtenir le remboursement directement auprès de la Sécurité sociale.
Pour que la subrogation soit mise en place, 2 conditions doivent être réunies (3) :
- le salaire doit continuer à être versé en totalité ou en partie par l'employeur pendant l'arrêt maladie ;
- le salaire maintenu doit au moins être égal au montant des IJ perçues par le salarié pendant son arrêt.
Cependant, lorsque la convention collective applicable dans l'entreprise prévoit un maintien total, la subrogation joue de plein droit (3).
La demande de subrogation s'effectue au moment de la déclaration de l'arrêt de travail par le biais de la déclaration sociale nominative (DSN).
Mais, lorsqu'elle n'est pas de droit, la subrogation nécessite l'accord du salarié.
Enfin, lorsque l'employeur procède au maintien de salaire et que la subrogation ne s'applique pas, le salarié doit communiquer à l'employeur le montant des IJ qu'il a touché de la CPAM.
S'il ne procède pas à cette information, l'employeur est en droit de refuser le versement du complément de rémunération.
Ce que pensent nos clients :
Fiorella G.
le 30/09/2024
Concernant mon expérience on line, je retrouve des textes qui sont fort intéressants et je suis satisfaite. en revanche, il se peut que dans quelque temps, j'aurai besoin d'une évaluation auprès d'un avocat spécialisé, à ce moment-là, je serai en mesure d'apporter une vision d'ensemble, sur l'offre de service de ce dispositif.
Annick D.
le 13/11/2019
J'ai reçu s