Les dispositions du Code du travail relatives aux accidents du travail et aux maladies professionnelles ne sont pas applicables aux rapports entre un employeur et son salarié victime d'une maladie professionnelle, contractée au service d'un autre employeur (1).
Près de 600 000 personnes sont victimes chaque année d'un accident du travail, ou sont reconnus en situation de maladie d'origine professionnelle.
L'ampleur du problème en matière de santé et de sécurité est aujourd'hui telle que les salariés souffrent plus que leurs voisins européens de troubles musculo-squelettiques, de pathologies psychiques, et sont plus exposés aux risques. "Ce qui est frappant, c’est que les Français rapportent davantage d’exposition à la plupart des risques, mais ils disposent aussi de moins de ressources pour y faire face," commente Agnès Parent-Thirion, directrice de recherche à la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound).
L'employeur a une obligation de sécurité qui implique de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale des salariés.
Si un travailleur a des raisons de penser qu'il est exposé à un risque pour sa santé ou sa sécurité (exemple : exposition à des agents chimiques dont les valeurs dépassent les seuils autorisés), il peut faire usage de son droit d'alerte (2).
Le modèle est un peu trop chargé avec des pages inutiles avant et après le contenu pertinent.