Vous devez en premier lieu être attentif à la durée de cette période d'essai, ainsi qu'à son éventuel renouvellement.
Légalement, la durée de votre période d'essai diffère selon votre catégorie professionnelle (1). Votre convention collective et votre contrat de travail peuvent prévoir des durées plus courtes.
Dans certaines conditions, votre employeur peut choisir de renouveler votre période d'essai. Il faut que ce renouvellement soit prévu par un accord de branche étendu, et qu'il soit mentionné dans votre contrat de travail (2). Également, sauf dans certains cas limitativement énumérés par le Code du travail, votre période d'essai ne peut pas dépasser une certaine durée (3).
La durée de la période d'essai peut être décomptée en jours, mais également en semaines ou en mois. Lorsqu'elle est exprimée en jours, la période d'essai se décompte en jours calendaires. Le décompte en mois fonctionne sur le même principe que le décompte en semaines. Il s'effectue en mois calendaires (4).
La règle de la computation des délais ne s'applique pas au calcul de la durée de la période d'essai.
Exemples :
- une période d'essai d'un mois commençant le 1er juillet se termine le 31 juillet à minuit et non pas le 1er août ;
- une période d'essai qui expire un samedi, un dimanche ou un jour férié n'est pas prolongé jusqu'au 1er jour ouvrable suivant ;
- lorsqu'elle est décomptée en semaines, elle correspond à sept jours consécutifs, que ces jours soient travaillés ou non.
Vous pouvez, tout comme votre employeur, rompre le contrat à tout moment, sans motivation, ni indemnisation. Cependant, un délai de prévenance doit être respecté, autant par votre employeur que par vous-même.
Si vous envisagez de mettre fin à votre période d'essai, en principe, vous devez alors respecter un délai de prévenance de 48 heures (5). Ce délai est ramené à 24 heures en cas de présence dans l'entreprise d'une durée inférieure à 8 jours.
En dernier lieu, nous vous rappelons que la rupture de la période d'essai ne donne lieu à aucune indemnité (sauf l'éventuelle indemnité de congés payés non pris). En outre, la rupture ne doit pas être abusive (l'employeur doit réellement avoir eu le temps d'évaluer vos capacités professionnelles), ou être fondée sur un motif discriminatoire.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement