La recommandation de l'auteur
A. Les parties
Concernant la situation matrimoniale, il convient d'indiquer s'il y a eu contrat de mariage et sa nature (séparation de biens, communauté universelle, participation aux acquêts, etc.).
Le régime matrimonial a son importance car le conjoint du cessionnaire devra, selon le cas, être averti de la cession. Il peut dans certaines situations revendiquer la qualité de coassocié pour la moitié des parts acquises par le conjoint cédant.
Si le cédant ou le cessionnaire est une personne morale, il convient d'indiquer sa dénomination sociale, sa forme sociale, son activité, son numéro d'enregistrement au RCS, son capital social ainsi que le nom de son représentant légal.
B. Le prix
Le prix total de la cession est celui augmenté des charges (ou la valeur réelle estimée si elle est supérieure au prix augmenté des charges). Pour éviter toute requalification en cession à titre gratuit (donation), le montant du prix doit au moins être égal à 1 euro.
C. Agrément
Concernant le conjoint du cessionnaire, celui-ci aura été informé par lettre recommandée, par la société, de l'intention de son époux d'utiliser les fonds communs du couple pour acquérir les parts sociales. Cette lettre doit préciser les possibilités qui s'offrent à lui (revendiquer la qualité d'associé ou la refuser).
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Gaston R.
le 28/11/2020