Suivant le type d'affaire, la présence d'un avocat à l'audience n'est pas toujours obligatoire, les parties sont libres de se défendre seules (1). Cependant, le recours à un avocat peut être obligatoire lorsque l'affaire est très complexe ou sensible ou devant certaines juridictions.
Ainsi, la présence d'un avocat peut être obligatoire lorsqu'un mineur est convoqué devant le juge pour enfant (2). Ce dernier a une double compétence, il s'occupe des situations les plus graves sur le plan civil : enfance en danger, et sur le plan pénal : délinquance juvénile.
Il faut le distinguer du Juge aux affaires familiales qui a seulement une compétence civile, et qui sera amené à entendre le mineur le plus souvent dans le cadre de la séparation des parents.
Quand le mineur est entendu par le juge sur une matière pénale (suite à une infraction, un délit..) il doit être représenté par un avocat (3). Cette obligation s'explique notamment en raison de la particulière vulnérabilité de l'enfant mineur et de son manque - parfois - de discernement. L'avocat a pour mission d'assister le mineur lors des auditions et de représenter ses intérêts. Il reçoit notification des décisions prises par le juge des enfants et peut interjeter appel des décisions rendues. La présence d'un avocat au cours de l'audience devant le juge pour enfant est rassurante, l'avocat apporte un soutien moral non négligeable pour les enfants en grandes difficultés.
Lorsque les parents de l'enfant ne connaissent pas d'avocat, le bâtonnier de l'ordre des avocats est compétent pour en désigner un d'office.
Le recours à un avocat est parfois très onéreux. Son coût s'établit notamment en fonction des revenus, ou du temps consacré par l'avocat au dossier. Il faut savoir que les personnes disposant de faibles ressources peuvent solliciter l'aide juridictionnelle (4) qui consiste pour l'État à prendre en charge les frais de justice ainsi que la rétribution de l'avocat choisit.
facilité pour commander un document ,par contre quelques soucis pour le télécharger