À l’instar de la procédure de conciliation, la procédure de mandat ad hoc (1) est une procédure préventive.
En effet, elle vise à permettre de régler les difficultés des entreprises qui ne se trouvent pas en état de cessation des paiements, et ce, afin d’éviter l’ouverture prochaine d’une procédure collective.
Les difficultés rencontrées par l’entreprise peuvent être de différentes natures, et notamment financières.
La procédure de mandat ad hoc vise, en pratique, à donner lieu à la désignation, par le juge compétent, d’un mandataire extérieur à l’entreprise dont la mission est d’accompagner et d’aider le chef d’entreprise (débiteur) à parvenir à la signature d’un accord avec les principaux créanciers de celle-ci, en s’accordant notamment sur l’échelonnement des dettes.
La demande d’ouverture de la procédure de mandat ad hoc ne peut être faite que par l’entreprise débitrice elle-même : elle ne peut en aucun cas émaner des créanciers de celle-ci.
Le mandat du mandataire ad hoc est généralement de 3 mois, mais peut faire l’objet de renouvellements.
Dans le cadre de la procédure de mandat ad hoc, tout créancier garde la possibilité de refuser les solutions qui lui sont proposées.
Très bien renseigné