Financement d'une entreprise : quelles options ?

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Financement d'une entreprise : quelles options ?

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Rédigé par Caroline Audenaert Filliol

Mis à jour le 09 août 2023

1508 utilisateurs ont déjà consulté ce dossier

Quels sont les différents types de financement d'une entreprise ? Comment financer un projet/trouver des fonds pour développer une structure ? Volonté de participer au développement de quartiers prioritaires, de contribuer à la transition vers une économie plus responsable ou réaction aux conditions de travail des salariés marquées par une hausse de la pénibilité et une augmentation de leur... Lire la suite

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En bref

Quels sont les différents types de financement d'une entreprise ? Comment financer un projet/trouver des fonds pour développer une structure ?

Volonté de participer au développement de quartiers prioritaires, de contribuer à la transition vers une économie plus responsable ou réaction aux conditions de travail des salariés marquées par une hausse de la pénibilité et une augmentation de leur fatigue mentale : les créations d'entreprises continuent d'augmenter, selon l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

Pour devenir entrepreneur, la question du financement initial suscite pourtant des inquiétudes - parfois justifiées - avant la prise de décision de se lancer. Comment devenir entrepreneur avec un faible apport ou sans disposer du financement requis pour le type d'activité envisagé ?

Les techniques et solutions de financement d'un projet d'entrepreneuriat (à différencier des aides de l'État ou des collectivités locales) sont diverses et ont vocation à se combiner : argent de coeur, investisseurs, business angels, financement participatif, etc. : tour d'horizon.

Dans quel cas utiliser ce dossier ?

Vous êtes futur créateur ou envisagez une reprise d'entreprise : vous cherchez des sources de financement à - plus ou moins - long terme.

Comment présenter un projet aux banques ? Quel est le montant de l'apport à prévoir ? Que sont les fonds propres ? Comment envisager et faire une demande de prêt inter-entreprises, de financement participatif, etc. ? Quelles sont ces personnes physiques qui viennent en aide aux futures entreprises à fort potentiel de croissance ou jeunes entreprises innovantes ? Vers quels organismes se tourner pour déposer un dossier de demande ?

Contenu du dossier : 

Ce dossier contient un questions-réponses relatif :

  • aux différents modes et techniques de financement (don, prêt récolte de fonds auprès d'un large public...) ;
  • aux notions fonds propres et de capitaux propres d'une entreprise ;
  • au business plan comme aboutissement au projet de création d'entreprise ;
  • au guichet unique de formalités des entreprises ; 
  • au crédit-bail.

Notre dossier vous explique comment trouver des moyens pour financer le développement de l'activité d'une - future - entreprise.

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Les notions clés abordées dans ce dossier :

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Plan de financement

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Besoin de trésorerie

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Techniques de financement

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Don

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Nouveaux apports

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Recherche de financement

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Création d'entreprise

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Financement d'entreprise

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Aides financières

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Fonds propres

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Entrepreneur

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Prêt d'honneur

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Large public

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Statuts de la société

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Chiffre d'affaires

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Crowdfounding

Le plan du dossier

  • I. Le crédit professionnel
  • Quel apport minimal prévoir ?
  • Le cautionnement d’un emprunt professionnel
  • J’ai fait un emprunt professionnel pour effectuer un apport en numéraire à une société. Le projet tombe à l’eau et l’entreprise ne sera pas créée. Puis-je faire annuler mon emprunt ?
  • La banque peut-elle vous demander le nantissement du fonds de commerce que vous souhaitez reprendre ?
  • Les obligations du banquier vis-à-vis de son client professionnel
  • II. Les alternatives au crédit bancaire
  • Qu'est ce qu'un prêt d'honneur ?
  • Le financement participatif (crowdfunding) ou levée de fonds : une aide à la création d'entreprises en vogue
  • Pourquoi avoir recours au crédit-bail mobilier ?
  • L’affacturage, la cession de créance Dailly et l’escompte
  • Que sont les microcrédits professionnels ?
  • Qu'est-ce que la “love money” ? Collecte de fonds via son entourage
  • Les concours peuvent-ils financer une création d’entreprise ?
  • Les business angels
  • Les incubateurs
  • Le label “Financement participatif pour une croissance verte”
  • Les prêts interentreprises : un mode de financement pour certaines entreprises
  • En quoi consistent les fonds d'investissement ?
  • III. Définitions et notions afférant à la création d'entreprise
  • Qu'est-ce que les fonds propres d'une entreprise ?
  • Qu'est-ce que les capitaux propres ?
  • Qu'est-ce qu'un business plan et comment le rédiger ?
  • Les apports en société
  • Quelle est la trésorerie à prévoir pour créer votre société ?
  • Je vais créer une société, suis-je tenu de constituer un capital social minimum et celui-ci doit-il être libéré immédiatement ?
  • Qu’est-ce que le guichet unique des formalités des entreprises ?

La question du moment

Les obligations du banquier vis-à-vis de son client professionnel

Bien que les obligations du banquier sont plus importantes en présence d'un emprunteur particulier que professionnel, il n'en demeure pas moins qu'il peut, comme tout professionnel, engager sa responsabilité s'il ne respecte pas ses obligations. A ce titre, il est tenu à un certain nombre de devoirs.

 

  • Devoir de non-immixtion dans les affaires de son client       

Le banquier a l'interdiction de s'immiscer dans les  affaires de son client, de se mêler des décisions prises dans la gestion de l'entreprise (par exemple d'évaluer à sa place l'opportunité économique de la demande de crédit par rapport à l'opération envisagée pour l'entreprise) (1).

 

  • Fourniture d'un crédit excessif ou inadapté et violation de son devoir d'information, de conseil et de mise en garde

 Le banquier ne peut accorder un crédit de manière inconsidérée et doit s'assurer que le crédit consenti est supportable pour l'entreprise. Dans  le  cas  contraire,  il  doit  en  alerter le demandeur et  informer  des risques d'endettement présentés.

Les juges font une différence entre l'emprunteur averti et le non-averti (il est à noter qu'un emprunteur professionnel peut parfaitement être considéré comme un emprunteur non-averti). Un emprunteur sera considéré comme averti si on estime qu'il est capable de mesurer lui-même le risque pris (capacités intellectuelles, expérience, habitude des affaires, complexité du financement...). Généralement, les cadres et dirigeants sont considérés comme avertis. Exceptionnellement, ils peuvent être considérés comme non-avertis (manque d'expérience, jeunesse…).

Si l'emprunteur est non-averti, l'établissement de crédit doit se renseigner pour alerter du risque d'endettement au regard des capacités financières : il a un devoir de mise en garde. Le banquier doit être diligent dans sa recherche d'informations sur les capacités de remboursement. Il doit attirer l'attention de l'emprunteur sur les risques encourus, sauf s'il a eu un comportement déloyal (par exemple communication d'informations erronées). En cas de litige c'est la banque qui doit apporter la preuve de la qualité de non-averti.

Ainsi, si la banque a consenti un crédit excessif ou inadapté en violation de son devoir de mise en garde et de conseil, l'emprunteur peut engager sa responsabilité. Son préjudice (c'est-à-dire la perte de chance de ne pas contracter (2)) peut être réparé. Les juges considéreront que le crédit était excessif s'il a été accordé pour financer une entreprise non-viable, par exemple. Toutefois, s'il s'agissait d'un crédit de démarrage pour une création d'entreprise il est très rare que les juges le considèrent comme excessif (on souhaite encourager la prise de risque des établissements de crédit lors de la création ou la reprise d'entreprise).

Dans le cas d'un emprunteur averti, il n'est pas possible de reprocher au banquier une violation de son devoir de mise en garde. Dans ce cas, la responsabilité du banquier ne peut être engagée qu'à titre exceptionnel, s'il parvient à prouver que le montant prêté était excessif et inadapté

 

  • Soutien abusif de crédit

L'emprunteur peut engager la responsabilité du banquier en cas de soutien abusif de crédit, c'est-à-dire lorsque celui-ci a continué à soutenir artificiellement l'entreprise dont il connaissait la situation irrémédiablement compromise.

C'est en fait l'aide financière accordée à une entreprise qui n'est manifestement plus viable (et qui a donc donné l'illusion extérieure de sa solvabilité, ce qui a conduit à empirer la situation en augmentant davantage le passif et en retardant l'ouverture d'une procédure judiciaire). Le banquier peut (et doit) rompre le crédit sans préavis si la situation de l'entreprise est irrémédiablement compromise (3). Toutefois, la banque reste tenue de notifier cette rupture par écrit (4).

 

  • Rupture abusive de crédit

Inversement, la responsabilité de la banque peut être recherchée si celle-ci a mis brusquement un terme à un concours financier, sans respecter un préavis minimum de 60 jours (ou plus, en fonction de la convention) (4).

Pour engager la responsabilité du banquier à ce titre, il sera nécessaire d'apporter la preuve d'une faute, d'un préjudice, et d'un lien de causalité entre les deux.

Le mot de l'auteur

Le 09/08/2023

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises.

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Caroline Audenaert Filliol Juriste rédactrice web

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