Avant toute chose, il faut consulter votre contrat de bail : en effet, celui-ci peut prévoir une clause conditionnant la réalisation de travaux d'aménagement à l'accord de votre bailleur.
Dans tous les cas, il est préférable, si les travaux envisagés sont conséquents, d'obtenir l'accord écrit de votre bailleur en vue d'éviter tout litige futur.
N'oubliez pas également de consulter l'éventuel règlement de copropriété applicable, qui pourrait subordonner la validité de votre initiative à une autorisation de l'assemblée générale des copropriétaires (1).
Il est à noter que les contrats de bail contiennent, le plus souvent, une clause résolutoire (2), qui peut s'appliquer de plein droit si les travaux que vous avez entrepris ont modifié la destination du local loué.
En effet, vous êtes tenu, en tant que locataire, d'user de l'immeuble conformément à sa destination (3).
Pour rappel, certaines charges liées à la propriété des locaux ne peuvent pas être à la charge du locataire, et incombent donc obligatoirement au bailleur.
C'est le cas des dépenses relatives aux grosses réparations touchant au bâti (murs de soutènement et de clôture, voûtes, digues, charpente et toiture), des honoraires liés à la réalisation de ces travaux, des dépenses relatives aux travaux liés à la vétusté ou de mise aux normes lorsqu'il s'agit de grosses réparations, des honoraires du bailleur liés à la gestion des loyers du local loué, des impôts, taxes et redevances liés à la propriété des locaux et des charges, et ceux, dans le cadre d'ensembles immobiliers, portant sur des locaux vacants ou imputables à d'autres locataires (4).
À noter : le contrat de bail peut prévoir un droit d'accession du bailleur. Ainsi, il peut mentionner qu'en fin de bail, les aménagements réalisés par le preneur (locataire) deviendront la propriété du bailleur sans aucune indemnité pour celui-ci. Veillez donc à consulter votre bail, avant toute chose.
Bien dans sa globalité, manques des exemples plus parlant (je sais c'est pas facile)