Oui, conclure un CDD d'usage peut coûter plus cher que conclure un CDI.
Le CDD d'usage est soumis à une contribution patronale d'assurance chômage de 4,05%, comme les autres contrats. Cependant, les CDD d'usage de 3 mois ou moins, conclus avec les ouvriers dockers occasionnels (hors emplois saisonniers), ou avec les intermittents du spectacle sont soumis à un taux de contribution plus élevé : 4,55% (1).
De plus, le taux de contribution de l'assurance chômage est modulé en fonction du taux de séparation de l'employeur. Il s'agit du dispositif de bonus-malus (2).
Le taux de contribution est revu à la hausse ou à la baisse, selon que l'entreprise (de 11 salariés ou plus) a un taux de séparation plus ou moins élevé que le taux de séparation médian dans son secteur d'activité. Le taux de séparation est calculé au vu du nombre d'inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi à Pôle emploi suite à une fin de contrat.
Le taux de contribution ne peut pas être inférieur à 3,0% (plancher) ni supérieur à 5,05% (plafond) (3).
Ainsi, plus l'entreprise a recours à des contrats courts, plus elle se voit décompter de fins de contrats et plus son taux de contribution augmente. Les fins de CDD d'usage sont prises en compte pour le calcul de cette modulation du taux de contribution. Ce dispositif a pour but de dissuader les employeurs d'avoir recours à des CDD courts et de les encourager à conclure des CDI.
De plus, l’employeur doit verser une contribution de 1% supplémentaire au titre du financement du compte personnel de formation (CPF). Contrairement aux CDI, les CDD d’usage sont soumis à cette contribution de 1% (4).
Bien dans sa globalité, manques des exemples plus parlant (je sais c'est pas facile)