La mise en place d'un dispositif de vidéosurveillance dans votre entreprise n'est licite que si cette mesure est justifiée par l'intérêt de votre entreprise, et proportionnée au but recherché (1). Elle doit avoir pour finalité d'assurer la protection de biens et/ou des personnes.
Si votre entreprise a un Délégué à la Protection des données (DPO), celui-ci doit être introduit dans le processus de mise en place des caméras de vidéosurveillance. Une analyse d'impact est alors nécessaire ainsi que l'inscription du dispositif au registre des traitements des données (2).
Depuis l'entrée en application du RGPD (Règlement Général de Protection des Données) (2), les déclarations préalables auprès de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) ont été supprimées.
Néanmoins, lorsque le système de vidéosurveillance filme un lieu ouvert au public, vous devez solliciter la préfecture du lieu d'implantation de la structure où les caméras vont être installées afin de demander une autorisation (3). Vous pouvez remplir un formulaire de demande en ligne (https://www.televideoprotection.interieur.gouv.fr), qui devra être accompagné de toutes les pièces justificatives à l'appui de celle-ci.
Une fois que cette autorisation vous est délivrée, vous devez informer et consulter le Comité Social et Économique (CSE) - lorsqu'il existe - sur votre projet d'installation d'un système de vidéosurveillance (4) si ce dispositif vise à contrôler l'activité de vos salariés. Enfin, ces derniers doivent égallement recevoir une information préalable avant toute introduction d'un dispositif de surveillance sur le lieu de travail (5).
Ce que pensent nos clients :
MARIE-CHRISTINE B.
le 04-04-2025
Bon dossier, mais il me manquait un exemple d'affichage et des exemples de pictogrammes à utiliser.
Sylvie H.
le 05-03-2024
Je recommande,
Elisabeth M.
le 27-06-2023
Réactivité de l'équipe juridique. précisions des réponses. faciliter d'utilisation du site;