Des obligations qui ont vocation à être élargies
L'égalité entre les femmes et les hommes est un principe consacré dès 1946 dans le Préambule de la Constitution qui dispose que " la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme".
Le législateur est bien en règle : le Code du travail impose à tout employeur d'assurer l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.
Pourtant, alors que les femmes représentent désormais près de la moitié de la population active, elles sont toujours moins bien rémunérées que leurs collègues masculins. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dans le secteur privé, le revenu salarial moyen des femmes reste inférieur de 24 % à celui des hommes en 2022.
L'Union européenne (UE), pour qui le droit à l’égalité entre les femmes et les hommes constitue l’une de ses valeurs essentielles, entend y remédier. Elle a demandé aux États membres d'intégrer les dispositions d'une nouvelle directive - dont l'objectif est d'améliorer et de rendre plus efficace l’application du principe de l’égalité des rémunérations - au plus tard le 7 juin 2026.
Pour les employeurs, beaucoup de changements sont à prévoir.
Que risquez-vous en cas d'inégalité salariale au travail ?
Le fait de méconnaître les dispositions relatives à l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes peut donner lieu à des sanctions pénales. L'application concrète de l'égalité salariale suppose que vous respectiez des obligations et mettiez en place des actions spécifiques visant à supprimer les écarts de rémunération (publication d'un index en respectant la méthode de calcul, mise en œuvre de mesures correctrices, fixation d'objectifs...).
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