Afin de conférer un caractère obligatoire et définitif à un usage d'entreprise, il est possible d'envisager l'intégration de celui-ci dans le contrat de travail du salarié. On parle de « contractualisation » de l'usage.
Dans cette situation, l'usage devient alors un élément essentiel du contrat de travail du salarié et ne pourra plus être supprimé par la procédure de dénonciation.
La Cour de cassation considère en effet que : « la modification par un employeur d'un usage instauré dans l'entreprise est opposable au salarié à moins que cet usage soit intégré aux dispositions du contrat de travail » (1).
Les juges considèrent que la contractualisation de l'usage est non équivoque lorsque le contrat de travail y fait expressément référence (2).
Au contraire, la remise d'un livret d'accueil résumant les usages et les engagements de l'employeur ou encore la mention « il est d'usage dans notre entreprise de… », n'ont pas pour effet de contractualiser les avantages décrits (3).
La Cour de cassation a précisé que l'intégration d'un usage dans le contrat de travail met logiquement fin à celui-ci, peu importe qu'il ait été ou non préalablement dénoncé. Il ne sera donc plus possible d'en réclamer l'application en supplément de l'avantage contractualisé.
Enfin, la simple concertation entre le salarié et l'employeur n'a pas pour effet d'incorporer l'usage négocié au contrat de travail.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement