Afin de prévenir les risques de burn-out au sein de leur entreprise, les employeurs peuvent mettre en place diverses actions.
- Former et sensibiliser les collaborateurs, les managers et les représentants du personnel
Ces formations doivent portées sur les risques liés au surmenage, à l'épuisement professionnel, afin de détecter les salariés qui rencontrent des difficultés dans l'avancement et l'accomplissement de leur travail.
L'objectif étant d'adapter, après discussion avec les collaborateurs et les managers, l'organisation du travail, les plannings ou encore les objectifs, voire même les horaires de travail.
N'hésitez pas à vous tourner vers votre CSE, ses membres sont formés en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail pendant au moins 5 jours lors de leur premier mandat, et 3 jours si leur mandat est renouvelé (5 jours également si c'est un membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail dans les entreprises d'au moins 300 salariés) (1).
Vous pouvez également vous tourner vers votre référent santé-sécurité qui bénéficie des mêmes formations (2).
Ces personnes ont parfois une meilleure vision de ce que les salariés ressentent dans l'entreprise, grâce, parfois, à une meilleure proximité. Leurs connaissances en la matière sont aussi un réel atout.
- Favoriser la cohésion d'équipe
Une cohésion d'équipe se construit grâce à la communication entre les salariés et leurs supérieurs hiérarchiques. Pour cela, il est possible d'organiser des activités extra-professionnelles (repas, activités sportives…) pour permettre aux salariés et aux managers de créer des interactions et un lien social dans l'entreprise.
Ce type d'événements favorise à la fois la bonne entente entre collègues et construit une solidarité entre eux.
Il est nécessaire d'instaurer un climat de confiance, un communication et une écoute de vos salariés. C'est d'autant plus le cas si ces derniers sont souvent ou en totalité en télétravail.
Vous pourrez ainsi détecter un mal être et agir pour que cela ne découle pas sur un burn-out. Vous n'avez peut-être pas la même vision, le même ressenti que vos salariés sur le déroulement de leur activité, le stress et la pression qu'ils peuvent ressentir.
Il est donc primordial d'instaurer un climat de confiance entre les salariés et leur hiérarchie, dont l'employeur.
- Fournir aux salariés et aux managers des "guides de bonne conduite",
Selon la situation de votre entreprises et les conditions de travail, un guide de bonne conduite peut parfois s'avérer efficace.
Vous pouvez par exemple leur rappeler la nécessité de respecter les horaires, de savoir déconnecter du travail, de la possibilité de se rapprocher des représentants du personnel, du service de prévention et de santé au travail si quelque chose ne va pas.
Il est aussi bon de rappeler aux managers l'importance d'encourager, écouter et féliciter les salariés lorsque leur travail est bon, afin de les maintenir motivés.
- Mettre à jour votre document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP)
Au moins chaque année dans les entreprises d'au moins 11 salariés et à chaque fois que c'est nécessaire, le DUERP doit être mis à jour après l'évaluation des risques potentiels dans l'entreprise (3).
Dans ce document, vous devez identifier les risques présents dans l'entreprise et les actions que vous envisagez de mettre en place pour éviter la survenance de ce risque ou le réduire. Les risques psychosociaux, comme le burn-out, doivent être évalués puis faire l'objet d'un plan d'action.
Il en va de votre obligation de garantir la santé (ici mentale) et la sécurité de vos travailleurs (4).
Le burn-out est un réel manque à gagner pour les entreprises. Le bien-être au travail est quant à lui, un gage de production et d'efficacité, c'est un facteur de rentabilité pour tout dirigeant d'entreprise.
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Alain F.
le 03/08/2020