Impact de l’hyperconnectivité sur la qualité de vie au travail (QVT)
Le surmenage et l’hyper-connectivité sont des facteurs de risques psycho-sociaux tels que le burn-out (épuisement physique et mental du salarié). Interruptions des salariés dans le travail en cours (tchats, emails…), surcharge d’informations - en continu -, connexion aux boîtes mails professionnelles sur le téléphone personnel, etc. : sous couvert de professionnalisme, l’implication à l’excès d’un salarié peut se transformer en véritable source de stress chronique voire d’addiction au travail.
Si la loi prévoit la nécessité pour certaines entreprises de négocier un accord prévoyant les modalités d'exercice du droit à la déconnexion, la CGT (Confédération générale du travail) fait part d’une “absence d’accord ambitieux et contraignant pour les entreprises sur le droit à la déconnexion”.
Pourtant, les risques psycho-sociaux sont des enjeux à prendre en considération. Outre le fait que leur prévention favorise le bien-être des salariés et fait partie des obligations de l’employeur, leur réalisation a des effets néfastes à moyen et long termes pour les entreprises : les arrêts maladie pour burn-out sont rarement de courte durée, ce qui n’est pas sans impact sur la poursuite de leur activité.
Légalement, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, via notamment, des actions de prévention des risques professionnels (1).
Compte tenu de la nature des activités de l'établissement, et après avoir évalué les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, l'employeur doit donc s’appuyer sur les principes généraux de prévention (2) dans l'organisation du travail. Le droit à la déconnexion apparaît comme un pendant de la prévention des risques psychosociaux.
En pratique, à la suite de l’évaluation des risques professionnels (à transcrire dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP)), l'employeur est tenu de mettre en œuvre les actions de prévention ainsi que les méthodes de travail qui garantissent un meilleur niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Ces actions et méthodes doivent être intégrées dans l'ensemble des activités de l'établissement et à tous les niveaux de l'encadrement.
À noter :
Selon les baromètres Ugicgt, en 2022, 63 % des professions intermédiaires et 69 % des cadres réclamaient un droit effectif à la déconnexion.
Très bon produit à la hauteur de toutes les bourses. Pour avoir travaillé dans le transport de marchandises et de voyageurs, il serait temps de faire évoluer certaines choses. Attendre 4 heures dans une gare et être payé à 25% c'est de...