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Tentative d'homicide volontaire ?

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Le 31-08-2022 à 16:10

Bonjour,

 Bonjour, 

Je vous contacte car j'avais quelques questions suite à un évènement qui a eu lieu dans ma belle-famille. 
Mon compagnon travaille avec son père dans l'entreprise de son oncle. 
Depuis quelques mois il y avait un problème de versement de salaires, mon compagnon et mon beau-père s'impatientaient. 
Le grand patron de la société (au-dessus de l'oncle) à créé une conversation WhatsApp pour expliquer que à cause de l'oncle (qui était parti en voyage tout le mois d'Aout), il y avait trop de dettes et que les salaires allaient être difficiles à verser. 
Quelques jours après, l'oncle a découvert cette conversation, lui et sa femme étaient très en colère. Ils ont commencé à leur faire des menaces. 
A leur retour de vacances fin Août, les deux clans s'ignorent lorsqu'ils se croisaient. 
Sauf que avant leurs vacances, l'oncle et la tante ont vidé la maison dans laquelle ils vivaient pour vivre dans une plus grande maison qu'ils venaient d'acquérir, et donc mes beaux-parents ont découvert qu'ils souhaitaient s'installer à leur place. 
Le samedi 27 Août, la tante m'envoie un message me demandant si c'est vrai que mes beaux-parents allaient s'installer dans leur ancienne petite maison, ne voulant pas me mêler lui disant qu'il fallait qu'elle voit ça avec sa mère (propriétaire de la maison en question). 
Ce même jour, l'oncle et la tante ont fait un aller-retour en Normandie pour rendre le camping-car avec lequel Ils sont partis en vacances. 
Sur le chemin, la tante m'appelle et me dit qu'elle veut parler à ma belle-mère, je lui mets donc le haut parleur et ma belle-mère et son frère (le mari de la tante) commencent à discuter, l'oncle demande à sa sœur si c'est vrai qu'ils vont s'installer dans la petite maison, alors ma belle-mère répond que oui, et là une avalanche de menaces et d'insultes (c'est durant l'appel que ces menaces et insultes ont lieu, dans mon téléphone si on peut retrouver), disant qu'ils allaient "les crever", qu'il y aurait des morts, qu'ils allaient les éclater, brûler la maison... 
A cet instant il était environ 10 heures.
Mes beaux-parents sont donc restés dans la petite maison en question pour les attendre en espérant discuter calmement avec eux.
Mon compagnon et moi avons préféré partir et s'éloigner de tout ça. 
Vers 18h, il y a des gendarmes et des ambulances devant la petite maison que je vois de là où je suis restée l'après midi. 
Nous étions très inquiets et nous avons appris que la tante avait ramené une barre de fer et à frappé ma belle-mere avec à l'arrière de la tête à 2 reprises, ma belle mère a perdu connaissance et a fait une crise (elle a la carte verte, elle est épileptique). Le mari avait, quant à lui un flashball qu'il a essayé de sortir de sa voiture mais a été interrompu par un tiers. 
J'aurai donc aimé savoir ce qu'il fallait faire dans ce cas là ? Des plaintes ont été déposées, un médecin judiciaire a été vu...
Ces actes ne peuvent rester sans conséquence. 
Il y a préjudice moral et physique pour ma belle-mère qui est choquée de son agression... 
Que faut-il faire ? Est-ce considéré comme une tentative d'homicide volontaire ? 
Merci pour le temps que vous prendrez pour lire ce message. 

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Nous vous invitons pour toute question pouvant avoir des répercutions à consulter un Avocat.

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  • Membre

    Le 31-08-2022 à 17:18

      + 1000 messages


    Bonjour,
    Dans un tel cas, je ne peux que conseiller aux victimes de voir un avocat pénaliste.
    La qualification pénale va dépendre d'un certain nombre de facteurs, mais il y a au moins violences volontaires. Il n'y a tentative homicide volontaire (autrement dit : meurtre) que s'il y a avait intention de donner la mort (et pas "simplement" de frapper). S'il y a préméditation, cela s'appelle un assassinat (par bonheur dans notre cas une tentative).
    Les deux personnes ne seront pas forcément accusées des mêmes choses.
    De ce que je comprends, l'un des deux agresseurs est l'enfant de la victime. C'est un facteur agravant.
    Même sans les plaintes il va y avoir des suites pénales.
    La mère de votre compagnon ne soit pas hésiter à voir un médecin et à se faire soutenir sur le plan psychologique, de même que les autres membres de la famille qui en ressentent le besoin.
    De vôtre côté, je vous conseille de mettre par écrit votre récit (avec le contexte) pour ne pas l'oublier. Faites-le de manière détaillée et factuelle. Vous serez sans doute appelée à témoigner.
    La police va mener une enquête et sans doute interroger les témoins et l'entourage. Au vu de la gravité des faits la justice va sans doute prendre des mesures préventives pour interdire aux agresseurs d'approcher la victime, voire les emprisonner en attente du procès.
    Si la dame a une protection juridique, elle peut la solliciter pour l'avocat.
    Si votre compagnon ou vous-mêmes avez fait l'objet de menaces, déposez plainte à votre tout, si possible en amenant aux gendarmes les preuves.
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